"Le monstre vient de la mer" fait partie de la ribambelle de films de série B, tournés à l'aube de l'ère atomique. Cette science inconnue et invisible sucita tous les fantasmes de la part des scénaristes et plus particulièrement la croissance des animaux. Au début des années cinquante, toute une ménagerie d'animaux vont envahir les écrans des petites salles américaines: fourmis, araignées, crabes, dinosaures, etc... En ce qui nous concerne, il s'agit ici d'une pieuvre. Tous ces films ayant quasiment le même scénario, que l'on assimile aujourd'hui comme une métaphore de l'anti-communisme ambiant de l'époque, le fait ce celui-ci ne soit pas tombé dans l'oubli est due uniquement à la présence de Ray Harryhausen au générique. Ce film est un de ses premier. Tourné en noir et blanc en raison du budget misérable qu'il avait. C'est aussi le premier film d'une collaboration entre l'animateur et le producteur Charles Schneer, qui perdura de nombreuses années sur d'autres films fantastiques devenue cultes (la série des "Sinbad", "Jason et les Argonautes"). Aucune surprise à attendre de ce film donc. Un pur nanar avec de mauvais acteurs, des dialogues débiles et une mise en scène ras les paquerettes. Il ne reste qu'à regarder les effets spéciaux qui été le must de l'époque.
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