Mis en scène par Léon Prudovsky, A 5 heures de Paris est une comédie romantique israélienne qui étonne forcément, du moins au début : on ne cesse d'entendre des vieux tubes français, de Salut de Joe Dassin en passant par Elle était si jolie à tout simplement A 5 heures de Paris. Le film est de ce point de vue un dépaysement. Tout comme cette rencontre improbable entre un chauffeur de taxi un peu gauche, divorcé, qui a peur de monter dans un avion et une professeur de piano qui attend avec une inquiétude certaine de monter dans l'avion pour rejoindre son mari qui a émigré au Canada. Aime-t-elle d'ailleurs cet époux ? Pas si sûr, quand on voit la relation qu'elle va avoir avec ce chauffeur de taxi. Le début de la relation est tout en subtilité, en regards. On voit bien qu'il se passe quelque chose entre ces deux-là. C'est plutôt pas mal vu. Cela étant, le film évolue au niveau de son scénario vers quelque chose qui est plus convenu avec un final qui n'étonne pas franchement. Les deux acteurs principaux sont à féliciter car ils participent amplement au succès (relatif) du film. A voir.
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