Maurice Devereaux n'est pas un grand cinéaste mais c'est un cinéaste fort sympathique (pour preuve son précédent film Slashers). Avec des moyens pas très élevés, il parvient toujours à faire des péloches d'horreur qui tiennent largement la route. C'est encore une fois le cas avec ce End of the line qui raconte les malheurs de passagers d'un métro de nuit qui vont devoir faire face à une horde de fanatiques religieux qui tuent toute personne sur leur passage, au nom du jugement dernier.
Parvenant à distiller un certain suspense et à maintenir un rythme tout à fait plaisant dans des lieux très dépouillés, ce qui permet de masquer la faiblesse du budget, Maurice Devereaux ne se gêne pas en outre pour critiquer à tout va la religion et ses excès. Certaines séquences d'action sont gentiment gore, sans pour autant que l'on tombe dans la boucherie. Une exception toutefois, une scène franchement dispensable, avec une femme enceinte qui se fait tuer avec son bébé. Là, le cinéaste aurait pu éviter une scène d'un goût réellement douteux.
La distribution du film n'est pas extraordinaire, mais elle a le mérite de faire le job.
Au final, voilà un petit film d'horreur qui n'est pas super original mais qui est plutôt réussi.
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