Tout le monde connaît Steven Seagal ("Justice sauvage", "Piège en haute mer", "Nico", "Terrain miné"), tout le monde sait que cela fait bien longtemps qu'il ne fait plus que des nanars, mais finalement peu de gens connaissent ces fameux chefs d’œuvres! Moi, le premier! Mon père vouant un véritable culte (cela le fait énormément marrer!) aux dernières œuvres de cet immense acteur (par la taille!), je me suis dit que cela lui ferait plaisir que je lui offre quelques uns de ces derniers DTV (Direct-to-video), par conséquent la crème de la crème!
"Un aller pour l'enfer" date de 2003 et s'il ne s'agit certainement pas d'un des films où Steven est le plus empâté, ce n'est déjà guère reluisant! Le scénario tient en une ligne, la mise en scène de Tony Ching Siu-tung (la trilogie "Histoire de fantômes chinois", la trilogie "Swordsman", "Naked weapon", "Dr. Wai", "Kingdom of War"), à qui on doit quelques films plutôt pas mal, n'a ici rien d'exceptionnelle, mais surtout ne crédibilise guère les exploits assez extraordinaires de cet ancien athlète spécialisé en arts martiaux. Car là, on est servi avec des scènes de combats hallucinantes où Steven Seagal arrive à faire des choses que seul un super-héros normalement arriverait à faire, comme traverser la parois d'un wagon de train, tout en tirant sur plusieurs malfrats et en arrivant à leur loger quelques balles chacun, sans en mettre à côté! Mais ce n'est pas tout, Steven, quand il frappe, il expédie ses adversaires au moins à 5/6 mètres! Bravo l'utilisation des câbles, mais là, c'est peut-être un peu exagéré! Non? Peut-être pas en fait, car il peut également pulvériser une flèche qui lui arrive dessus en tirant une balle de revolver ou mieux encore, il arrive à en briser une autre en s'emparant d'un sabre accroché à un mur... Quelle rapidité! Quelle habileté! Crédibilité toujours zéro, mais qu'est-ce qu'on rigole! Je ne vous parle pas des dialogues, pour la plus part du temps totalement affligeants... Quant aux seconds rôles, on se demande franchement où ils sont allés pêcher certains... Et puis, bien sûr, il y a notre héros, toujours impassible, ne paniquant jamais, même si sa fille est peut-être violée ou torturée... Non, il est sûr de lui comme s'il connaissait la fin du film! Mortel!
Dans le genre nanar, ce film est un véritable régal, à conseiller à tous amateurs de mauvais films sympathiques, mais aussi aux personnes déprimées!
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