Le sang du châtiment : 7/10
Pour son second court métrage Fabrice Lambot ("Dying God") nous offre une histoire assez complexe débutant comme un giallo, pour se terminer de façon beaucoup plus fantastique.
On sent tout de suite que le metteur en scène a voulu ici rendre hommage au cinéma qu'il aime. Tout d'abord en s'inspirant du giallo avec ce tueur aux gants noirs dont on ne connaît pas l'identité, puis à la fin, au fantastique type "Hellraiser", avec ce démon graphiquement très réussi. Ce petit film d'une vingtaine de minutes, même s'il nous laissera quelque peu sur notre faim, tant on aurait voulu qu'il dure plus longtemps, laisse entrevoir le talent de mise en scène de Fabrice Lambot, que l’on pourra juger plus longuement par la suite sur son premier long métrage "Dying God". La fin très onirique de ce court est vraiment belle et surprend par rapport au reste du film, même si le côté fantastique se ressentait dès le début. Son mélange de genre, souvent très sensuel et suffisamment gore devrait en tous cas certainement satisfaire les amateurs de films de genre!
Insanity : 8/10
Difficile de ne pas parler de "Insanity", le premier court métrage de Fabrice Lambot autant que pour "Le sang du châtiment" tant celui-ci occupe la même importance sur la galette, même s'il semble faire parti des bonus sur la jaquette.
Fabrice Lambot arrive en moins de vingt minutes à créer une ambiance vraiment oppressante avec cette histoire d'une jeune femme qui tend un piège à un inconnu avec lequel elle vient de chater sur internet. Après l'avoir drogué, elle va l'attacher nu à une chaise afin de lui faire subir ce qu'elle même a subi apparemment dans le passé. Les deux comédiens, Karina Androvich ("Le sang du châtiment", "Caro verde") et Carlos Scornik ("There Be Dragons") surprennent ici par leur implication dans leur rôle. Fabrice Lambot maîtrise parfaitement son sujet, on regrettera simplement quelques passages où le manque de moyens se fait légèrement ressentir, car autrement c'est du tout bon, avec une fin en plus bien barge! On en redemande!
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