Auteur du très bon Les Berkman se séparent (2005), Noah Baumbach continue à étudier le genre humain à travers ce très curieux film que constitue Greenberg. Ici, on suit le personnage de Roger Greenberg, un homme qui a la quarantaine, qui est dépressif et qui vient de sortir d'un hôpital psychiatrique. Il s'entiche notamment de la belle Florence, bien plus jeune que lui, qui trouve intéressant cet écorché vif qui refuse le système actuel, fondé notamment sur le travail. Passé le postulat de base du film, Greenberg ne retient pas facilement l'attention car on a l'impression qu'il n'y a aucune évolution narrative. A force de mélanger les genres et de créer une relation pour le moins difficile entre les deux personnages principaux, le spectateur est proche de l'ennui. On a du mal d'être en empathie avec le fameux Roger Greenberg.
Pour autant, les acteurs principaux, Ben Stiller et Greta Gerwig, sont plutôt bons dans leurs rôles respectifs.
Voilà donc une petite déception pour ma part.
|