Présenté comme un Rosemary's baby avec 25 ans d'avance, La septième d'avance a été mis en scène par Mark Robson en 1943. C'est un film de qualité mais qui n'atteint pas le niveau du film de Polanski.
Ici, une jeune femme part à la recherche de sa soeur à New York. Et évidemment son aventure va s'avérer plus compliquée que prévue. Filmé dans un beau noir et blanc qui joue bien sur la subtilité du noir et du blanc, La septième victime joue notamment sur deux points qui sont remarquables : le côté paranoïaque (cette soeur existe-t-elle ? tout cela n'est-il pas dans la tête de l’héroïne) et le côté complot satanique qui sont l'un et l'autre intimement liés.
En jouant sur un fantastique avant tout suggéré, le film se révèle plutôt fin.
Ramassé sur une courte durée (71 minutes), La septième victime ne souffre pas de défaut de rythme et demeure intéressant du début à la fin. A voir.
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