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Titre
:
Arrietty : Le petit monde des chapardeurs (Blu-ray)
Version :
Française
Auteur de la critique :
sapiens
Date de la critique :
13/04/2012
Cette critique a été
visitée
71 fois.
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Editeur : Editeur non référencé
Année de sortie au cinéma : 2011
Date de sortie du DVD : 28/09/2011
Durée du film : 94 minutes
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Résumé :
Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs. Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés. Arrietty sait tout cela. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, elle sent que tout sera différent. Entre la jeune fille et celui qu’elle voit comme un géant, commence une aventure et une amitié que personne ne pourra oublier...
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| Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
 
(6/10) |
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Ghibli pène toujours à trouver des succeseurs aux deux fondateurs du studio d'animation (Hayao Miyazaki et Isao Takahara), ce n'est pourtant pas faute d'essayer, car ils produisent régulièrement entre leurs films propres des dessins animés en donnant leur chance à de jeune animateurs du studio. Ainsi "Arrietty" en est encore un exemple Réalisé par Hiromasa Yonebayashi, qui était recruteur et formateur au sein du studio, Miyazaki lui confie la mise en scène d'un de ses projet avorté il y a plus de 35 ans, l'adaptation du roman anglais de Mary Norton : "Les Borrowers" (déjà adaptés de nombreuses fois aux USA pour le grand et le petit écran). Si techniquement on ne peut rien reprocher au film, il faut également constater qu'encore une fois l'absence des deux fondateurs aux mannettes s'en ressent. Le film est une adaptation littéraire du roman auquel il manque la magie transendante des deux maîtres de l'animation. L'histoire même, en dehors de la fascination du monde quotidien vue du dessous d'une maison, manque de suspens, avant de se terminer soudain en queue de poisson au moment où l'aventure semblait enfin commencer.
Le problème des jeunes réalisateurs de Ghibli est qu'ils sont de bons techniciens, mais qu'il n'ont rien à raconter. Peut-être aussi que l'influence omniprésente de Miyazaki (souvent initiateur des films) peut-être un frein à la créativité de ceux-ci qui s'en ressent par le graphisme et l'esthétique quasi constante des productions.
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