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Titre
:
Sanglantes confessions
Version :
Française
Auteur de la critique :
pierre127
Date de la critique :
06/03/2012
Cette critique a été
visitée
544 fois.
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Editeur : MGM Année de sortie au cinéma : 1981 Date de sortie du DVD : 24/09/2003 Durée du film : 104 minutes Acteurs: Robert De Niro
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Résumé :
1962. Dans une petite paroisse au milieu du désert, Tom Spellacy vient rendre visite à son frère Desmond qui, malade, attend la mort. Ils évoquent le passé. 1948. Chancelier d'un archidiocèse, Mgr Desmond Spellacy donne toute satisfaction au Cardinal Danaher, dont le souci majeur est de préserver la stabilité des finances de l'Église. Sont donc bienvenus les dons généreux du richissime constructeur immobilier Jack Amsterdam, dont Desmond vient de marier la fille. Tom, lui, est policier. Avec son collègue Franck Crotty, il doit enquêter sur l'assassinat d'une jeune femme, Loïs Fazenda, retrouvée coupée en deux dans un terrain vague. Tom n'aime pas du tout Arnsterdam, et ne fait rien pour s'en cacher, au risque de placer son frère en position délicate. L'homme en effet trempe dans des activités louches, notamment le proxénétisme. Avant d'être flic, Tom travaillait même pour lui, et il a gardé des relations avec la tenancière de bordel Brenda Samuels.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Le roman de John Gregory Dunne d'où est tiré le scénario de ce film s'inspirait d'un fait divers réel où était apparue la corruption de l'Eglise. L'action (un long flash-back) se situe, une fois passée la scène d'ouverture en 1962, après la dernière guerre, à Los Angeles. De Niro et Duvall, deux frères, sont l'un, dignitaire de l'église catholique, l'autre, fonctionnaire de police. Le premier, homme distingué évoluant avec aisance dans les sphères matérielles des intérêts spirituels, doué d'un cynisme tout enveloppé de sainte bonne conscience lorsqu'il lui faut rassembler des fonds, gérer des capitaux, entreprendre des opérations immobilières, célébrer le mariage de la fille de John Amsterdam, spéculateur criminel-bref participer au rôle de l'Eglise dans le siècle- ne commence à se mettre en question que lorsque ce dernier semble mêlé à un meurtre crapuleux. D'autant qu'il le découvre par les yeux de son frère policier. La seule compétition qui oppose les acteurs De Niro et Duvall se situe sur le terrain de la retenue et de l'intériorisation. Ce registre contribue à éloigner le film du genre noir et à le tirer vers le film social.
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