Réalisé par Kore-Eda Hirakozu, After life. Mis en scène avant l'excellent Nobody knows, After life permet à ce cinéaste japonais de prouver son grand sens de l'humanisme et son goût également pour mélanger fiction et ce qui s'apparente à un quasi documentaire.
Le propos du film est très original. Alors que l'on se trouve dans une sorte d'administration avec des gens qui arrivent par un épais brouillard, on comprend qu'il s'agit de morts. Ces personnes qui paraissent pourtant bien vivantes vont devoir faire un choix cornélien devant d'autres personnes qui sont des sortes d'administratifs de l'au-delà : choisir (dans les 3 jours) un souvenir qui sera filmé et qui constituera ce dont ils se souviendront pour l'au-delà.
Le film oscille d'un ton sérieux à un ton bien plus détendu où certaines personnes ont des idées surprenantes au niveau de leur choix : de nombreuses personnes auraient déjà choisi Disneyland ; un autre pense à forniquer au niveau de son souvenir ; un autre souhaite carrément créer son souvenir.
Avec After life, Kore-Eda Hirokazu crée un film aux lisières du fantastique tout en restant dans un quotidien qui pourrait être le nôtre. Le film est aussi une réflexion sur la vie.
Pas forcément très facile d'accès, le film mérite largement d'être vu.
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