DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

CRITIQUE DVD


SERIAL KILLER CLOWN - CE CHER MONSIEUR GACY




Titre : Serial killer clown - Ce cher monsieur Gacy

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 27/10/2011

Cette critique a été visitée 82 fois. Aide

 

Editeur : Emylia
Année de sortie au cinéma : 2010
Date de sortie du DVD : 05/07/2011
Durée du film : 103 minutes


Résumé : John Wayne Gacy, le clown meurtrier ayant fait une trentaine de victimes aux États-Unis jusqu'à sa capture en 1980, reste encore aujourd'hui l'un des tueurs en série américains les plus notoires. Quelques mois avant son exécution, le 10 mai 1994, un jeune étudiant en criminologie de l'université de l'Illinois nommé Jason Moss prend contacte avec le meurtrier. En se faisant passer pour un jeune homosexuel qui cherche sa place dans la société, Moss espère se rapprocher de Gacy afin de lui soutirer des informations sur ses motivations et son état d'âme en tant que tueur en série...
Acheter ce DVD
chez Amazon à 10€
Voir le reste des offres pour ce DVD

 
Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Au lieu de se contenter simplement de revenir sur les méfaits sordides du célèbre tueur en série John Wayne Gacy, ce "Serial killer clown" va au contraire tenter une approche bien plus psychologique que graphique, quitte à décevoir les fans de "slashers", pour suivre l'histoire réelle et la confrontation entre le tueur et un jeune étudiant fasciné par Gacy.
Le script va en effet suivre la relation à distance qui va se nouer entre le tueur John Wayne Gacy, incarcéré et attendant d'être exécuté, et un jeune étudiant en criminologie, Jason Moss, qui, désireux de percer les secrets du meurtrier pour un dissertation, va entrer en contact avec l’assassin par courrier puis par téléphone en se faisant passer pour un homosexuel paumé dans la société.

D'entrée, le métrage va revenir avec un réalisme saisissant sur la découverte des corps des victimes de Gacy, pour des images dont l'authenticité sera sujette à caution, surtout qu'elles proviendront d'un reportage regardé à la télévision par un jeune homme, Jason Moss, reportage qui nous fera déjà découvrir le visage du tueur interviewé depuis sa cellule. Cette entame suffisamment glauque aura largement de quoi mettre le spectateur en condition et bien rappeler le crimes abjects commis par ce tueur aussi malsain que limite dans son homosexualité refoulée et qui aura en plus l'audace de nier les meurtres malgré la découverte des cadavres sous sa maison, dans un vide sanitaire notamment.

Ensuite, l’intrigue va s'attacher à nous aire découvrir ce jeune Jason, étudiant bien versé dans la criminologie et vivant dans une famille tout ce qu'il y a de plus classique, mais vouant une certaine fascination pour Gacy et son histoire, comme le prouveront les coupures de presse et autres documents ornant les murs de sa chambre, jusqu'à ce qu'il décide pour sa dissertation de fin d'année d'essayer une approche originale en volant entrer en contact avec l'assassin. Malgré le refus de sa mère protectrice, il va donc écrire à Gacy, sans trop espérer de réponse tout en ne le cachant pas à sa petite amie Alyssa.

Mais bien entendu, Gacy va lui répondre, sous la forme d'un questionnaire très personnel (la masturbation) et commençant à avancer le caractère pervers du meurtrier. Jason sera évidemment perturbé par cette réponse, cherchant même des informations, sans succès, auprès du F.B.I., avant de se lancer dans une correspondance trompeuse avec Gacy puisqu'il essaiera de se faire passer pour un jeune gay, photos lascives à l'appui. Toute cette partie centrale du métrage sera amplement ambiguë, dérangeante avec ces écris puis ces conversations téléphoniques puisque Gacy va se mettre à appeler Jason depuis sa prison, pour le pousser à faire des actes immoraux tels que le « tapin » pour se faire un peu d'argent, ce qui nous vaudra une virée assez croustillante dans le milieu homosexuel underground, mais déstabilisante pour un Jason de plus en plus perdu et proche de lâcher prise avec la réalité pour ne plus se concentrer que sur sa relation avec Gacy, au point d'attendre ses appels avec impatience et de rejeter Alyssa.

Ce jeu sournois au cours duquel chacun va chercher à dominer l'autre, Jason allant toujours dans le sens de Gacy pour être sûr de gagner sa confiance en lui laissant croire à sa supériorité et en lui mentant quant aux exactions à caractère homosexuelles demandées par Gacy, va quand même bien vite devenir douteux et équivoque pour un Jason dont le comportement va changer jusqu'à devenir inquiétant dans le dernier acte (la prostituée), en attendant l'inévitable rencontre entre les deux personnages, rencontre qui aura lieu dans un pénitencier trouble où Gacy semblera avoir des amis, ce qui va créer une ambiance étouffante pour un séquence forte en émotions et particulièrement stressante avec ce Gacy perpétuellement dangereux et imprévisible,

Ce sera donc presque uniquement sur un terrain psychologique que le métrage va s'orienter, pour d'un côté suivre l'envie et l'excitation de ce Gacy sûr de lui et de la domination qu'il pensera imposer au jeune Jason, tandis que ce dernier ne sortira pas indemne de chacune des conversations parfois scabreuses qu'il aura avec le tueur. Mais le réalisateur va quand même sporadiquement céder à quelques dérives sordides lors de flash-backs malsains au possible et qui nous renseigneront sur la mentalité et la folie de ce Gacy violeur d'adolescents, forçant de fait le spectateur à reporter sa sympathie vers le jeune homme dont nous ne seront jamais sûr du degré d’implication dans ses conversations avec Gacy ni de l'influence réelle qu'il aura sur lui et ce jusqu'aux derniers instants du métrage.

Cette relation glauque au possible sera rendue encore plus impactante et réaliste par la mise en scène neutre et sans effet du réalisateur qui arrivera à effacer la caméra pour laisser le spectateur e plonger dans l'univers corrompu et malsain du tueur, tandis que l'interprétation sera largement à la hauteur avec un Wiliam Forsythe troublant pour incarner John Wayne Gacy et un Jesse Moss tout aussi efficace et crédible pour jouer le jeune Jason perdu dans ce jeu dont il va quand même perdre peu à peu le contrôle, jusqu'à devenir violent et même paranoïaque.

Donc, ce "Serial killer clown" offrira une approche originale de l'histoire de ce tueur en série sordide et pervers au possible pour ainsi réussir à captiver et à entraîner son spectateur dans un univers de déviance certes peu graphique mais particulièrement perturbant sur la nature humaine et on côté sombre !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans défaut visible.

La bande-son est convaincante, avec une partition musicale aussi discrète qu'il le fallait pour suivre l'intrigue.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Hélas, aucun bonus pour prolonger la vision du film.

L'affiche aura de quoi inquiéter, tandis que le verso est complet et explicatif. Le disque va reprendre l'affiche, de manière cohérente et avec des logos et mentions guère gênants !


Note finale :

  (13/20)


Commentaires concernant cette critique

il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous



 Revenir à la page d'accueil de la rubrique critique - Retour Page Principale

Aller plus loin

Nous contacter
Signaler un bug
Partenariat | Affiliation
Souscrire aux fils RSS
Facebook-Rejoignez nous

DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013