Le sujet, par des débordements dans l'immoralité d'une liaison d'une professeur de dessin et d'un adolescent, comme des rapports ambigus du professeur d'histoire, femme âgée, avec sa cadette (notamment le piège dans laquelle elle l'insère peu à peu pour se l'approprier), aurait pu banaliser le film et l'enfoncer dans des clichés malvenus. Mais le professionalisme de Richard Eyre fait de cette adaptation d'un roman un objet assez visuel. Saluons l'écriture du scénario, le contrôle de la réalisation et de la direction d'acteurs, la qualité des collaborations techniques et artistiques, jusqu'à l'interprétation de deux actrices exceptionnelles.
|