Avec Les évadés, le réalisateur Franck Darabont (qui a depuis réalisé La ligne verte et The mist) était au début de ses adaptations des oeuvres de Stephen King.
Ce film, très apprécié en règle générale, bénéficie avant tout d'une histoire extraordinaire, à savoir celle d'un homme, qui se retrouve emprisonné à vie après avoir soi-disant tué sa femme et son amant, et qui va vivre des aventures pour le moins extraordinaires en prison (développement d'une bibliothèque, blanchiment d'argent pour le directeur de la prison). Ce qui passionne dans ce film, c'est certes cette histoire mais aussi et surtout sa distribution : Tim Robbins, dans le rôle principal, et Morgan Freeman, sont impeccables de justesse dans ce film et nous permettent de croire à cette belle histoire d'amitié. L'émotion qui se dégage de ce film est sans nul doute due à ces deux acteurs.
Le film apporte également une réflexion intéressante sur la notion de liberté ; sur la difficulté pour les prisonniers d'obtenir une réhabilitation et de vivre à nouveau normalement lorsqu'ils sont libérés.
Beau film, Les évadés est peut-être tout de même à mon sens un film un peu surcoté. L'histoire est belle, les acteurs sont bons mais la mise en scène ne casse pas trois pattes à un canard.
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