Premier long métrage de Jon Knautz ("The Shrine"), ce "Jack Brooks, tueur de monstres" est un petit film fantastique fort sympathique, malgré un début un peu fastidieux. Dès les premières minutes, on s'aperçoit que le film est un hommage aux années 80 grâce notamment à ses effets spéciaux et au look de ses monstres. Après une petite présentation façon "Les affranchis", l'histoire se met en place doucement et prend le temps de bien présenter ses personnages. Un peu trop longuement peut-être, car on attend avec impatience qu'il y ait un peu d'action, mais quand celle-ci intervient, on n'est pas déçu, car cela sera alors non-stop jusqu'à la fin, avec entre autres un monstre faisant agréablement penser à Jabba le Hut, interprété par un Robert Englund déchaîné (la saga des "Freddy", "2001 Maniacs", "Le Crocodile de la mort"). Trevor Matthews ("The shrine"), à la fois interprète de Jack Brooks, co-scénariste et co-producteur, y campe un anti-héros attachant et crédible. Autre personnage intéressant, sa petite amie interprétée par la jolie Rachel Skarsten ("Fear of the Dark"), qui est ici peu mise en valeur et surtout qui est très antipathique, ce qui tend à d'autant plus à s'attacher au personnage principal. D'autres personnages secondaires attireront également l'attention comme le camarade de classe qui drague sa copine ou encore le vieux vendeur qui lui raconte l'histoire de la maison achetée par le professeur. Le film dégage un mélange réussi d'humour jamais lourd et d'effets gores généreux. Il est certain que les amateurs de cinéma fantastique des années 80 apprécieront les trucages, parfois cheap, utilisés pour l'élaboration des monstres, bien plus convaincants que nombre de trucages numériques utilisés dans les productions actuelles. "Jack Brooks" est une agréable surprise, qui mériterait amplement une suite.
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