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CRITIQUE DVD


LA LOOSE




Titre : La Loose

Version : Française
Auteur de la critique : nicofeel
Date de la critique : 08/05/2011

Cette critique a été visitée 111 fois. Aide

 

Editeur : Bac Vidéo
Année de sortie au cinéma : 2008
Date de sortie du DVD : 05/05/2009
Durée du film : 100 minutes


Résumé : New York, été 1994. Giuliani vient d'être élu et la ville vibre au son du Hip Hop. C'en est fini des cours. Dealer d'herbe officiel du lycée, Luke se sent hors-cadre. Pas de potes, puceau, des parents endettés et l'université au bout des vacances. De sa rencontre avec un psy, le docteur Squires, Luke a dealé de l'herbe contre des séances. Le docteur lui s'ennuie dans sa vie, son mariage s'effiloche, ses clients se raréfient et le temps passe trop vite (pour lui). Eviter l'effondrement, se sentir vivant, faire l'amour, gérer son blues, vendre son herbe, Luke Shapiro et le Dr Squires vont traverser l'été et la ville à la recherche d'aventures, de filles et d'un sens à leur vie...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8.5/10)

Wackness (retitré La loose en français) raconte l'histoire de plusieurs personnes assez originaux.
Voilà d'ailleurs la première force de Jonathan Levine. Les personnages de son film ne sont nullement des caricatures. Ils ont chacun une histoire qui leur est propre. A commencer par le héros du film, Luke, jeune garçon qui deale de l'herbe qu'il vend dans la rue en prenant le subterfuge de se faire passer pour un marchand de glace ! Luke vient de terminer ses années de lycée et va rejoindre prochainement l'université.
Le film se déroule durant l'été de l'année 1994, de juin à août. Luke est un dealer un peu particulier. Il est très solitaire et il n'a aucune copine. Par ailleurs, Luke vit chez ses parents qui ont pour leur part de graves problèmes financiers.
Luke est un garçon qui se retrouve quelque peu isolé ce qui explique sans doute qu'il va souvent voir un psy, le docteur Squires, à qui il paye ses séances en échange de plusieurs grammes de marijuana !
On comprend assez rapidement que le film va laisser la part belle à de nombreux moments de franche rigolade. Le film est de ce point de vue une totale réussite. Mais ça serait une grave erreur que de limiter Wackness à une simple pochade.
Le film est aussi et surtout particulièrement réussi car il allie à merveille des scènes hilarantes avec des scènes beaucoup plus graves, qui sont tout simplement le témoin de ce qui peut arriver à tout un chacun dans la vie.
Jonathan Levine arrive à prendre du recul par rapport à l'histoire qu'il met en scène et notamment par rapport à la jeunesse (un peu comme Gregg Araki). Ce lui permet de décrire de façon optimale toute la subtilité sur le plan relationnel de ses personnages.
On appréciera ainsi particulièrement la relation entre Luke et le docteur Squires, deux personnages qui sont quelques peu perdus et qui vont être amenés à devenir de véritables amis. Le docteur Squires tente de relancer sa vie (alors que son couple n'est pas au mieux) avec l'aide de Luke tandis que ce dernier se sert de plusieurs des remarques de son psy pour trouver ce qu'il cherche : l'amour.
La belle-fille du docteur Squires, la belle Stephanie, est celle qui a tapé dans l'oeil de Luke. Il fait tout pour séduire la belle. Les relations entre Stephanie et Luke, qui est un garçon sans expérience avec les filles, sont une nouvelle fois bien senties. Luke vit avec Stephanie ses premières amours. Le jeune dealer est amoureux et cela se voit clairement à l'écran. Le réalisateur Jonathan Levine a la bonne idée de changer la texture originale de l'image (par le biais de filtres) ce qui donne un aspect quasiment irréel à plusieurs scènes du film. On est bien ancré dans la réalité mais certaines images donnent l'impression que Luke vit sa relation avec Stephanie comme dans un rêve.
Le contraste est saisissant entre ce jeune homme qui est amoureux (il déclare d'ailleurs de façon très romantique sa flamme à Stephanie) mais qui est un dealer dans la vie courante (il achète sa came auprès d'un black qui est joué par le célèbre rappeur Method Man) et qui écoute du rap, comme le prouvent les musiques de Notorious B.I.G. Et de Wu Tang Clan, qui émaillent le récit.
Luke vit en fait les expériences de base de tout jeune homme et qui le mènent jusqu'à la faculté. Si les expériences ne sont pas toutes plaisantes pour lui, il réussit malgré tout à en tirer des leçons de façon positive. Ainsi, Luke vient à un moment donné du film sauver le docteur Squires qui est alors au bout du rouleau, avec un credo que l'on devine être le point de vue du réalisateur Jonathan Levine : la vie n'est certes pas toujours rose mais elle comporte de bons moments qui permettent d'oublier les moments moins plaisants. En somme, le jeune héros nous livre une véritable leçon de vie, qu'il est d'ailleurs le premier à appliquer. En effet, au-delà de ses problèmes personnels (la perte de l'être aimé, le déménagement de ses parents en raison de problèmes financiers), Luke sait que La vie vaut bien d'être vécue et qu'il faut en profiter.
On voit donc clairement que Wackness, sous sa cool-attitude est un film assez sérieux sur le fond.
Wackness est même un film qui comporte une certaine portée politique. En effet, à de nombreuses reprises, la politique répressive de Rudoph Giulianni, élu alors depuis peu maire de New York, est critiquée. On s'amusera du fait que plusieurs des personnages du film s'inquiètent de cette politique où les policiers sont censés être omniprésents alors que l'on en croise aucun dans Wackness !
Véritable anti-dépresseur, Wackness est une très belle leçon de vie. Son réalisateur, Jonathan Levine, est sans nul doute un cinéaste à suivre. Signalons également l'excellence de l'interprétation du film, notamment de Ben Kingsley qui joue le rôle du psy et de Josh Peck qui interprète de façon très juste le personnage de Luke Shapiro.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2/3)

L'image est bonne, et traduit bien le gros travail effectué sur la photographie du film.

La musique apparaît parfois un peu trop forte par rapport aux voix des acteurs.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Peu de choses : des bandes annonces et un entretien avec Jonathan Levine, le réalisateur du film, au festival de Deauville.

Boîtier amaray. La jaquette et le DVD sérigraphié reprennent l'affiche du film.


Note finale :

  (14.5/20)


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