|
|
Titre
:
Wall Street : L'argent ne dort jamais (Blu-ray + DVD)
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
12/02/2011
Cette critique a été
visitée
665 fois.
|
Editeur : 20th Century Fox Année de sortie au cinéma : 2010 Date de sortie du DVD : 02/02/2011 Durée du film : 133 minutes
|
|
|
|
Résumé :
Wall Street, New York : en plein krach boursier de 2008, un jeune trader, Jacob Moore, est prêt à tout pour venger son mentor, que d’obscures tractations financières ont poussé au suicide. Il demande de l’aide à Gordon Gekko, le meilleur - et le pire - des gourous de la finance, qui vient de sortir de prison pour délit d’initié. Jacob va apprendre à ses dépens que Gekko reste un maître de la manipulation, et que l’argent ne dort jamais...
|
|
|
|
Avis
Artistique |
|
Avis
sur le film : |
(6.5/10) |
Après la mise en garde sur ces joueurs de monopoly qui dominent le monde des affaires, Oliver Stone décide de remettre le couvert sur le danger de l'économie bâtie sur des bulles spéculatives.
Nous retrouvons de nouveau un jeune trader pour nous immiscer dans le monde de la bourse, mais désireux de ne pas faire un simple remake, le réalisateur propose le combat d'un chevalier blanc au milieu de tous ces loups affamés.
Le jeune Jake dominant déjà très bien son sujet oriente ses stratégies de placement vers une nouvelle source d'énergie afin d'assurer le futur. Mais le Krach de 2008 va bousculer la donne et voir s'effondrer le rêve américain et son économie artificielle.
Gordon Gekko le visionnaire de service tente de recoller les morceaux avec son passé et le premier épisode mais son passage par la prison semble avoir émoussé la férocité et surtout l'intérêt du récit. Les situations sont plus conventionnelles, la séparation des bons et méchants est trop franche et les personnages plus lisses. Il faut se contenter de quelques répliques techniques savoureuses avec l'exposé de Gekko sur la génération "NINJA", des "ADM" mélangeant habilement le terme avec le conflit irakien et bien sûr la mécanique du levier, le dopage bancaire. Le sujet des subprimes qui va amener à la faillite des banques historiquement renommées et l'effondrement immobilier est finalement survolé.
On suit ce jeune trader d'un optimisme infissurable qui semble se soucier assez peu du sort de ses compatriotes, sa quête d'une future énergie propre semblant son seul soucis.
Oliver Stone nous indique la voie à emprunter, faire des enfants et arrêter la cupidité spéculative, pas sûr que son message grossier soit entendu par tout le monde.
Shia LaBeouf prend son rôle très à cœur, désireux sans doute d'arracher son enveloppe d'éternel adolescent, d'un point de vue technique on ne peut rien lui reprocher même s'il ne pèse pas lourd dans l'entreprise. Michael Douglas assure le job en vieux briscard sans pour autant être très convaincant dans le père repenti.
Ce Wall Street numéro 2 perd toute la férocité de son ainé en se contentant de jouer les bons professeurs. Sombrant dans le divertissement formaté aux morales américaines indécrottables, le film reste à l'image des bulles, léger, il faudra s'en contenter.
[ Voir
le Logo Détourné pour ce DVD ]
|
|
|
Avis
Technique |
|
Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
|
Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
Si le Wall Street numéro 1 nous avait grandement déçu d’un point de vue technique, ce second opus rehausse considérablement le niveau. La définition et le piqué répondent enfin au support qu’on est en droit d’attendre du blu-ray, les détails poreux du vieillissant Michael Douglas n’ont de ce fait plus aucun secret pour nous. Le grain est plus visible sur LCD que sur vidéoprojecteur, seul quelques arrières-plans manquent de précision mais le contraste en béton et la palette colorimétrique rendent une copie très agréable et appréciable, on est proche de la note maximale.
|
On est une nouvelle fois frustré de ne pas disposer de HD pour la VF qui doit se contenter d’une piste DTS mi débit, même si les effets sont loin d’être ravageurs cela ne constitue pas une excuse. Néanmoins le dynamisme et le doublage sont excellents, jouant finement avec les ambiances sur les surrounds, sinon la majorité se focalise logiquement, vu le contexte, sur les frontales.
La version SD propose un DD à 384 Kbps pour la VF et à 448Kbps pour la VO
|
|
Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2.5/3) |
|
Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
On démarre par les commentaires, l’entretien avec le réalisateur et les acteurs (15’49) laisse craindre une basique promotion typiquement américaine mais le ton employé et sa décontraction est finalement une bonne surprise. « Money grandeur et décadence de wall street » constitue le sujet le plus intéressant (50’29) les scènes inédites (29’31) démontrent l’intérêt de leurs absences au montage final, « Dans la peau des personnages » n’amènent pas grand chose et on termine par les bandes annonces du film.
Sur la version SD on a juste droit à un des modules de grandeur et décadences "Gekko est de retour" (9'07)
|
La jaquette est loin de nous convaincre amenant même une ambiguité sur les personnages, la sérigraphie reste plus cohérente et au final plus esthétique.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
|
|
|
Commentaires concernant cette critique
|
- le 15/02/2011 à 17:21 par Blurayman : On est d'accord... - le 14/02/2011 à 15:23 par montana62 : Merci blurayman et je rajouterai à ta remarque pertinente, que ce caméo etait largement dispensable... - le 14/02/2011 à 15:04 par Blurayman : Et ne parlons pas du "caméo" de Charlie Sheen qui ne semble pourtant pas jouer le même personnage tant ce dernier est à l'opposé de celui qu'il jouait dans WALL STREET... Et bravo pour la critique. ...voir tous les commentaires...
si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous
|
|
|
|
|
Revenir
à la page d'accueil de la rubrique critique -
|