CRITIQUE DVD

Ce 20ème opus de la plus longue franchise cinématographique marque la 4ème et dernière participation de Pierce Brosnan.
Nous le retrouvons pas franchement à la fête pour son futur départ, les geôles coréennes sont peu fréquentables surtout lorsque votre administration vous lâche. Pour cet épisode ultime d’un James Bond qui aura honoré convenablement ses missions, le réalisateur néo-zélandais Lee Tamahori impose 3 adversaires coriaces à l’acteur irlandais. Parmi l’un d’eux, figure le traitre l’ayant dénoncé et ayant valu cette année d’incarcération au milieu de ses co-locataires anthropodes.
L’agent britannique rancunier et autorisé à tuer va mettre en pratique sa formation pour remonter la pyramide et mettre une fois de plus un terme à ces ennemis de la couronne.
Cet épisode livre son quota d'explosions et de James Bond Girl affriolantes, le passage dans les champs de mines ne nous émeut guère, tout au plus le duel au sabre permet de se rappeler que notre héros peut saigner. Le film sacrifie quelques voitures de luxe pour des explosions un peu trop tape à l'œil, le face à face sur la banquise est à la limite du risible, l'intention de nous en mettre plein la vue est évidente , le résultat beaucoup moins.
Pierce Brosnan faute de nous passionner nous impressionne par son système pileux, Halle Berry brille par sa transparence malgré ses déhanchés et Toby Stephens constitue l'un des pires méchants de toute la saga. Heureusement que les seconds rôles relèvent le niveau avec Judi Dench, Rosamund Pike et John Cleese.
On note un sacré paquet de références à la série, clins d'œil de circonstance d'un cahier des charges Bondiens qui s'offre un générique splendide appuyé par Madonna s'il vous plait.

Au final, ce 20ème numéro ne déroge pas au divertissement familial plaisant du dimanche soir, Pierce Brosnan "meurt" dans un rôle qu'il aura porté avec élégance sans pour autant le révolutionner, merci Monsieur Brosnan et vive Daniel Craig !


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La copie sur Vidéoprojecteur est S-P-L-E-N-D-I-D-E., la définition et la précision des contours est tout simplement chirurgicale. Ajoutez à cela un contraste solide et une palette de couleurs riches et chaudes comme la braise et on se dit qu’on dispose d’une copie parfaite. Un petit passage sur LCD refroidit très légèrement nos ardeurs, la précision s’effeuille un peu et quelques bruits vidéo s’invitent à la projection, 2 défauts qui n’apparaissent pas sur le projo. Une fois de plus, la HD marque son territoire sur les grands espaces, la note maximale ne souffre aucune discussion sur vidéoprojecteur, sur LCD il faut se contenter d’un 2,5.

La VF armée d’un DTS mi-débit remplit plus que convenablement ses offices, cela dit cette piste existait déjà sur la version SD. Une nouvelle fois, carton jaune à l’éditeur de se contenter de la HD pour la VO, cette dernière remporte logiquement le duel, mais pour comparer, il faut que cela soit comparable. Pour la VO un logique 3 alors que la VF doit se contenter d’un 2.5.

On commence par 2 commentaires, le premier avec son acteur vedette et Rosamund Pike, le second avec le réalisateur et le producteur. Pour passer en immersion plus rapide dans le projet, on dispose "Du script à l'écran (51'40), "Au shaker" (23'35) et "Un jour comme un autre" (22'39). Ces 3 sujets réunis remplissent honnêtement la fonction de making-of. On trouve également des mini-sujets avec les missions 007 et on termine avec la banque d'images. Au final, le cahier des charges pour les bonus est plutôt bien rempli.

Un sur-étui et une jaquette un peu trop banal avec une définition moyenne, la sérigraphie se contente de reprendre le canon du générique, bref le support Blu-ray a encore de gros efforts à fournir côté packaging.

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