Réalisé par Michel Kammoun, l'action du film de Falafel se déroule l'espace d'une nuit. On suit le principal protagoniste qui va faire des rencontres pour le moins hétéroclites. Ce Toufic, qui vit avec sa famille (sa mère et son jeune frère) va à une fête avec d'autres jeunes comme lui, se fait taper dessus par un cinglé, a une discussion avec un militaire, parle avec un garagiste et a une discussion avec une ancienne personne active lors de la guerre du Liban qui lui récupère une arme. Au travers de ces rencontres non prévues, le film entend nous montrer toute la diversité du Liban. Ce pays, qui est en pleine évolution, est finalement aussi varié qu'un falafel, d'où le titre du film. On est loin de l'image très cadrée d'un Liban où les libertés sont muselées. Ici les jeunes s'amusent dans des fêtes, il y a des boîtes bien "chaudes" et les jeunes sont insouciants. Pour preuve de la liberté d'action, on a notre principal protagoniste, Toufic, qui fait de nombreux allers et retour sur son scooter pour se rendre où il veut.
Et puis le film montre aussi des protagonistes capables d'exploser à tout moment, signifiant que le Liban est loin d'en avoir fini avec ses démons.
Doté d'un rythme nonchalant, Falafel est tout de même plutôt agréable à regarder, même si le film est loin d'être un chef d'oeuvre. A voir.
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