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Titre
:
In the air
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
15/01/2011
Cette critique a été
visitée
380 fois.
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Editeur : Paramount Année de sortie au cinéma : 2010 Date de sortie du DVD : 27/05/2010 Durée du film : 110 minutes
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Résumé :
Ryan Bingham est un spécialiste du licenciement à qui les entreprises font appel pour ne pas avoir à se salir les mains. Dans sa vie privée, celui-ci fuit tout engagement (mariage, propriété, famille), jusqu’à ce que sa rencontre avec deux femmes ne le ramène sur terre...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
A partir d’un sujet délicat, le licenciement, Jason Reitman dresse le portrait féroce d’une société de plus en plus inhumaine au travers d’un gentleman dégraisseur.
Ce chasseur de têtes que rien ne semble déstabiliser ne voit que des avantages à parcourir les Etats-Unis. Il ne s’encombre ni de famille, ni de biens matériel, seul compte les miles gagnés dans ses voyages. Sa fidélité dans les transports lui ouvre toutes les portes et supprime les contraintes des files d’attente. Sa vie est une mécanique parfaitement huilée jusqu’au jour ou 2 femmes vont jouer les grains de sable.
L’intelligence du scénario n’est pas de s’appesantir sur le sort de ces pauvres employés qu’on renvoie sans fioritures, mais au contraire de démontrer l’absurdité de cette froide mécanique de la rentabilité.
Le réalisateur appuie là où ça fait mal avec cette jeune cadre ambitieuse cherchant à « optimiser » son projet de licenciement par visio-conférence. Ryan s’en insurge, non par son côté inhumain, mais juste pour ses miles.
La rencontre charnelle avec Alex va lui redonner une certaine humanité et surtout fissurer sa carapace, oui nous vivons dans un monde peuplé d’êtres humains, éprouvant des sentiments, la richesse de la vie ne tient pas à l’évidence seulement dans un sac à dos.
Ce regard féroce et amer d’une société qui se soucie guère des états d’âmes, renvoie dans les cordes ces personnages dont les schémas bien établis ne les avaient pas préparé aux impondérables humains.
Georges Clooney, Vera Farmiga et Anna Kendrick "les larbins du capitalisme" sont franchement épatants, leur cynisme n'a d'égal que leur individualisme obsessionnel.
In the air est un film remarquablement maitrisé, la férocité des propos distillé avec autant de classe est du grand art, chapeau Monsieur Reitman !
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