Réalisé par Kim Jee-Woon, Le bon, la brute, le cinglé est, comme il est indiqué à la fin du film, un western oriental. Pour être plus précis, disons que tant par son titre que par son environnement aride, un hommage au western de Sergio Leone et notamment de Le bon, la brute et le truand. Seulement, n'est pas Sergio Leone qui veut. Et le film de Kim Jee-Woon, aussi sympathique soit-il, est loin d'égaler l’œuvre dont il s'inspire. S'il est un bien sympathique divertissement, le film se contente souvent de pures scènes d'action avec de nombreuses explosions et avec des fusillades. Par ailleurs, si l'humour est présent, il est souvent quelque peu téléphoné et on ne saute pas au plafond par les bêtises de certains personnages. Tout au plus on s'amusera des pitreries de l'acteur jouant la brute. Mais il ne faut pas chercher un fond à ce film qui est à prendre pour ce qu'il est : un film d'action qui est censé en donner un maximum dans les mirettes du spectateur. Sur ce point, la mission est réussie avec nos trois personnages principaux, le bon, la brute et le cinglé, partis à la recherche d'un trésor et qui doivent faire face entre autres à l'armée japonaise ! La fin du film nous offre un duel qui rappelle sans conteste le grand Sergio Leone avec un duel à trois !
En synthèse, voilà un film qui permet de passer le temps mais ne restera pas dans les mémoires.
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