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Titre
:
Seven - Coffret collector (Blu-ray)
Version :
Française
Auteur de la critique :
Blurayman
Date de la critique :
25/11/2010
Cette critique a été
visitée
776 fois.
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Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport Année de sortie au cinéma : 1995 Date de sortie du DVD : 23/11/2010 Durée du film : 122 minutes
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Résumé :
Pour conclure sa carrière, l'inspecteur Somerset, vieux flic blase, tombe à sept jours de la retraite sur un criminel peu ordinaire. John Doe, c'est ainsi que se fait appeler l'assassin, a decidé de nettoyer la societé des maux qui la rongent en commettant sept meurtres basés sur les sept pechés capitaux: la gourmandise, l'avarice, la paresse, l'orgueil, la luxure, l'envie et la colère. L'inspecteur SOMERSET mène l'enquête tout en formant son remplaçant, l'ambitieux inspecteur David MILLS...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9.5/10) |
Dans la liste des films policiers mettant en scène un tueur en série, SEVEN est probablement le plus abouti de tous. Réalisé par David Fincher, ce film s'est imposé dès sa sortie comme le chef d'oeuvre ultime dans son genre. Cela grâce à un réalisateur hyper-talentueux, des acteurs totalement impliqués dans leur rôle, une ambiance oppressante et une photographie glauque au possible. Mais à l'époque, rien n'était gagné pour David Fincher. Bien qu'ayant "réalisé" ALIEN 3 avec un talent certain, le jeune réalisateur était surtout connu pour avoir quitté le tournage du film durant sa post-production. Fincher avait donc encore tout à prouver en tant que réalisateur.
Le film suit les péripéties d'un flic (Morgan Freeman) sur le point de partir à la retraite. Chargé d'accueillir son successeur, un jeune flic qui en veut (Brad Pitt), Sommerset va effectuer une dernière enquête. Mais cette même enquête qui voit les meurtres d'individus dont la mise en scène est inspirée par les sept péchés capitaux va mener les deux policiers à affronter un adversaire particulièrement retord et intelligent. Un adversaire qui semble être le mal à l'état pur. Et à l'issue de cet affrontement, difficile de dire qui en sortira indemme...
SEVEN n'est rien de moins à mes yeux que le film ultime de serial-killer. Une horrible sensation de fin du monde nous submerge durant la vision de ce film. Les scènes de crimes que nous découvrons en même temps que les policiers sont à la fois originales et éprouvantes. La gourmandise, la paresse ou encore l'envie sont mis en scène à travers des meurtres parfaitement élaborés. Difficile de rester de marbre devant ces crimes commis par un certain John Doe... Ce même John Doe qui apparait physiquement dans le dernier acte (bien qu'il soit furtivement présent durant tout le film) est joué par un des acteurs les plus doués de sa génération (je ne dirai rien pour celles et ceux qui n'auraient jamais vu ce film...). Et sa présence dans cette dernière partie vire presque à l'insupportable pour le personnage de Mills comme pour nous.
Signalons la photographie particulière du film. La pluie y est presque continuelle bien qu'il se déroule à Los Angeles. La pluie ou les scènes sombres composent presqu'exclusivement SEVEN, si on excepte la dernière partie qui tranche volontairement avec le reste du film. Chapeau donc à Darius Kondjii pour sa photographie réellement glauque qui nous met tout de suite dans l'ambiance et ce dès le générique de début qui ne ressemble à aucun autre existant. Et cela même si il a souvent été copié depuis...
Reste les acteurs qui ont largement contribué au succès de ce film. Brad Pitt casse son image de beau gosse pour camper un personnage décidé à prouver sa valeur à lui-même et à son collègue sur le départ. Mills tente par tous les moyens de montrer à son équipier qu'il est plus qu'un simple flic qui veut se faire un nom, même si c'est un peu le cas. A ses cotés, Morgan Freeman incarne un vieux de la vieille qui a déjà pratiquement quitté son bureau pour laisser la place à son successeur. Blasé et fatigué, Sommerset assure le service minimum, tout du moins au début du film. L'alchimie entre les deux personnages fonctionne à merveille. Chacun se méfie de l'autre avant qu'un début de respect mutuel, d'amitié ne s'installe progressivement. La scène du diner avec l'épouse de Mills (la discrète Gwyneth Paltrow) est par exemple magnifique. La méfiance, le dialogue puis un fou rire terrible finissent de briser la glace entre les deux flics. Nous ne parlerons pas ici de la performance de l'acteur jouant le sinistre John Doe mais elle vaut vraiment le détour...
SEVEN est assurément un des films les plus dérangeants que j'ai pû voir. C'est par exemple le seul film où j'ai assisté à un silence de mort lors de la sortie des spectateurs de la salle. D'habitude, nous avons droit à des réactions et à divers commentaires des gens qui nous entoure lorsqu'on se dirige vers la sortie. Pour SEVEN, rien. Juste des gens livides et secoués par une des fins les plus désespérantes que j'ai pû voir. On peut dire qu'il faut avoir le moral au top et le coeur bien accroché pour assister à ces meurtres inspirés des sept péchés capitaux.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
Excellente définition. Si cette édition comporte des défauts, je ne les ai pas décelés tant le master semble impeccable en tout points.
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La partie audio ne démérite pas mais privilégiez tout de même la VO, ne serait-ce que pour la voix glaçante de John Doe dans la dernière partie.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
La liste de suppléments est assez conséquente, chose normale quand on connait la grande qualité de ce film.
Des commentaires audios, les bandes-annonces, une fin alternative sous forme de story-boards, une analyse de la remasterisation du film, des galeries photos, des dessins de production, une analyse du superbe générique d'ouverture du film.
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Cette édition se présente sous la forme d'une boite cartonnée renfermant un boitier bleu classique mais aussi un jeu de 7 mini BD basé sur les fameux sept meurtres du film. Egalement présent, un livret de production présentant les principaux personnages et intervenants du film.
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