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Titre
:
Survivant(s)
Version :
Française
Auteur de la critique :
flo001fg
Date de la critique :
31/10/2010
Cette critique a été
visitée
1101 fois.
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Editeur : Oh My Gore ! Année de sortie au cinéma : 2010 Date de sortie du DVD : 13/09/2010 Durée du film : 26 minutes
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Résumé :
France 2014. Pour résoudre un problème de surpopulation carcérale, le nouveau gouvernement totalitaire récemment mis en place annonce qu'il soutient une nouvelle émission de télé-réalité.
Dans ce jeu, 8 condamnés à mort sont enfermés dans un complexe abandonné et sécurisé par l'armée. Ils ont 2 heures pour trouver la sortie, mais ils vont devoir affronter les "habitants", des créatures mutantes, résultats d'expériences militaires.
Seul le dernier survivant pourra quitter le bâtiment et recouvrer ses droits et sa liberté...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
Ce court métrage aura mis le temps à sortir, mais notre patience aura finalement été récompensée, car cette longue attente valait le coup! En effet, "Survivant(s)" est un court métrage vraiment réussi qui méritait amplement une sortie en dvd. Vincent Lecrocq signe ici un petit film très efficace et très bien interprété. Le manque de budget se ressent certes dans le choix de certains cadrages ou encore dans certains décors, mais l'ensemble fait quand même très pro. Le film est très bien réalisé. Il y a des plans qui sont absolument sublimes et marquants, comme celui où une des candidates est livrée aux mutants, attachée par un pied à un poteau... L'histoire, si elle n'est pas forcément très originale (on pense notamment à des films comme "Running man", "Le prix du danger" ou "Battle royale"), est une critique sur les dérives actuelles de la télé réalité et sur ce qu'elle pourrait devenir, mais elle laisse également transparaître l'angoisse que l'on peut avoir par rapport aux prochaines élections présidentielles. Au niveau du casting, on notera bien entendu la présence de Alysson Paradis, que l'on avait remarquée dans "À l'intérieur", mais ce sont surtout Salem Kali ("Secret Défense", "Un Prophète") et Alaa Oumouzoune ("Banlieue 13 ultimatum", "Un Prophète") que l'on remarquera pour leurs excellentes prestations. Le choix de la caméra sur l'épaule est ici assez judicieux, cela apporte un réalisme et une énergie non négligeable. Les maquillages des mutants sont simples, mais convaincants et Vincent Lecrocq a eu l'intelligence de les filmer de façon à ce que cela ne se voit pas. La scène finale dans le hangar est vraiment très belle et on y ressent une émotion proche de la scène de "28 semaines plus tard" lorsque le héros abandonne sa femme. Enfin, dernier point fort de ce court: la splendide musique signée Guy-Roger Duvert, qui apporte vraiment un plus à celui-ci!
"Survivant(s)" laisse donc présager un bel avenir à son réalisateur. Souhaitons du moins que ce court métrage lui permettra d'être repéré et qu'il puisse nous offrir dans le futur un long métrage aussi réussi!
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2/3) |
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Avis
sur le son : |
(2/3) |
La qualité de l'image est bonne dans l'ensemble, mais avec un grain parfois assez prononcé. On regrettera par contre le fait que les sous-titres anglais s'activent automatiquement lorsqu'on lance le film. Il faut donc les désactiver avant...
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Même si on peut regretter l'absence de piste 5.1, la piste 2.0 est très bonne et met notamment bien en avant la très belle musique de Guy-Roger Duvert, de même que l'excellent morceau du groupe T.A.N.K. lors du générique final.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(3/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
Le jeune éditeur nous gâte une fois de plus, avec un commentaire audio du réalisateur, très intéressant, même si on le sent pas très à l'aise au départ, un making of suffisamment instructif, une interview du réalisateur également très intéressante, un module intitulé "survivre" montrant l'ambiance qui régnait sur le tournage, un clip du groupe T.A.N.K., le court métrage "They were in Normandy" où Vincent Lecrocq fait déjà preuve de beaucoup de talent, une galerie photo, la bande annonce et des bandes annonces d'autres films distribués par Oh my gore! Dommage par contre que nous n'ayons pas le droit à quelques scènes coupées, notamment celles avec Samuel Paploray qui jouait le rôle du présentateur.
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Joli digipack slim, limité à 1000 copies, au graphisme simple, mais réussi, tout comme la sérigraphie.
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