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Titre
:
Death sentence
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
25/10/2010
Cette critique a été
visitée
707 fois.
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Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport Année de sortie au cinéma : 2007 Date de sortie du DVD : 26/08/2008 Durée du film : 110 minutes
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Résumé :
Entre sa carrière réussie et sa vie de famille épanouie, l'existence de Nick Hume est plutôt confortable. Pourtant, un soir, alors qu'il fait le plein d'essence avec son fils aîné, Brendan, la route de Nick va croiser celle d'un gang. Son fils n'y survivra pas. Bien qu'arrêté, le coupable, Joe Darly, est vite libéré. Pour Nick, il n'est pas question qu'il puisse s'en tirer ainsi. Ravagé par la douleur et assoiffé de vengeance, il décide de prendre les choses en main et de punir lui-même l'assassin de son fils. Après avoir abattu Joe, Nick tente de revenir à son ancienne vie auprès de sa femme, Helen, et de son fils survivant, Lucas. Nick croit que tout est fini, mais il a du sang sur les mains, et le grand frère de Joe, Billy, le chef du gang, est sur ses traces. Jusqu'où iront les deux hommes au nom de leur famille ?
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Death Sentence peut se vanter d’être un film qui dérange, non par l’image du justicier, ce thème ayant tellement généré de pâle clonage du justicier dans la ville qu‘on pensait la source tarie, mais il faut bien reconnaitre que le sujet et la manière dont il est traité interpelle.
On peut reprocher un prologue beaucoup trop racoleur, la famille filmée dans ses moments de joie, unie, trop parfaite pour être honnête, histoire d’enfoncer le clou pour le drame qui va s’annoncer. Les failles du système judiciaire sont bien sûr mises en avant et dès lors s’enclenche la mécanique de l’auto-justice. James Wan rectifie heureusement le tir d‘un film qui filait tout droit dans la série Z, d’abord avec les doutes du père, se venger est une chose, passer aux actes en est une autre.
Les circonstances amènent malgré tout l’inéluctable, l’escalade de la violence et surtout cette mise en scène somptueuse de la chasse à l’homme dans le parking. Ce plan séquence qui semble interminable nous cloue littéralement au fauteuil, conscient de ce qui lui arrive Nick n’agit que par instinct de survie et constitue sans doute une des plus grande scènes d’adrénaline de ces dernières années. A ce moment du film tous les compteurs sont au vert, ce père de famille a tout notre soutien et c’est bien là le problème.
Se faire justice ne s’improvise pas et surtout a un coup, en exposant directement sa famille, on comprend mieux la roublardise du scénario et le danger d’une telle entreprise.
Mais la seconde partie n’évite pas hélas les travers du genre, les invraisemblances commencent à s‘empiler, notamment l’incroyable apathie de la police. Enfin la scène finale qui tient lieu de gunfight, tient plus du jeu vidéo qu’autre chose, les paroles finales échangées interpellent mais dans ce contexte, on a presque envie de sourire.
Kévin Bacon est affuté comme une lame de rasoir, portant complètement le film sur ses épaules, sa prestation est très convaincante, enfin un héros presque humain, du moins pour la première partie.
Au final le thème très sensible et intéressant de l’auto-justice est malheureusement galvaudé par un épilogue granguignolesque, dommage car ce solide thriller passe à côté d’un film qui aurait marquer durablement les esprits, au lieu de cela, on se contente d’une série B de luxe.
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