|
|
Titre
:
Vera Drake - Edition belge
Version :
Française
Auteur de la critique :
pierre127
Date de la critique :
20/10/2010
Cette critique a été
visitée
531 fois.
|
Editeur : CinéArt Année de sortie au cinéma : 2005 Date de sortie du DVD : 07/09/2005 Durée du film : 120 minutes
|
|
|
|
Résumé :
Londres, 1950. Vera Drake vit avec Stan, son mari, et leurs deux enfants, Sid et Ethel: une famille modeste, heureuse et soudée. Vera est femme de ménage, Stan, mécanicien dans le garage de son frère. Sid apprend le métier de tailleur, Ethel est ouvrière dans une fabrique d'ampoules électriques. Energique et souriante, chaleureuse et dévouée, Vera se dépense sans compter pour sa famille et ses voisins. Dans le plus grand secret, elle aide aussi bénévolement des jeunes femmes à avorter. Quand l'une d'elles est hospitalisée dans un état grave, la police enquête et vient arrêter Vera alors qu'elle célèbre en famille les fiançailles d'Ethel...
|
|
|
|
Avis
Artistique |
|
Avis
sur le film : |
(10/10) |
A Londres en 1951 Vera Drake est une petite bonne femme joviale qui fait des ménages et rend service aux jeunes filles en difficulté en les aidant gracieusement à avorter. Victime plus qu'héroïne, Vera est l'antithèse d'Isabelle Huppert dans Une affaire de femmes de Chabrol. Toute la vie de Vera paraît tendue vers des objectifs concrets. Quand elle ne prête pas main-forte à ses voisins et à sa famille Vera travaille dans une usine d'ampoules et fait aussi des ménages chez quelques familles de la bourgeoisie londonienne. L'observation concrète de ses activités professionnelles connaît bientôt un nouvel éclairage. Prêter main-forte, celà signifie également aider,aider qui? Les jeunes femmes dans le besoin car Vera est une avorteuse. Sens du devoir pragmatique et amour du travail bien fait, Vera ne demande ni argent, ni remerciements. Il lui faut aider, c'est tout. Quand la machine policière, à la suite d'un avortement qui tourne mal, investit l'appartement de Vera et interrompt une réunion de famille censée figurer l'incarnation d'un certain bonheur (fiançailles de sa fille et maternité prochaine de sa belle-soeur) le modeste édifice s'écroule. Un long plan fixe sur l'héroïne, admirablement incarnée par Imelda Staunton, montre son visage ravagé. La rigueur implacable de la loi obéit à des règles qui ne correspondent en rien à la vie réelle du personnage. Mike Leigh cerne au plus près le tumulte émotif de ses personnages et en parallèle relève l'hypocrisie de l'ordre social. Film admirable, photo de Dick Pope magnifique, interprétation éblouissante, tout concourt à dresser des louanges à cette oeuvre hors du commun.
|
|
|
|
|
Commentaires concernant cette critique
|
il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique
si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous
|
|
|
|
|
Revenir
à la page d'accueil de la rubrique critique -
|