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Titre
:
Ultimate game
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
21/08/2010
Cette critique a été
visitée
354 fois.
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Editeur : TF1 Vidéo Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 20/01/2010 Durée du film : 91 minutes
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Résumé :
Dans un futur proche, les nouvelles technologies ont fait évoluer le jeu vidéo. Le principe créé pour le jeu "Les Sims" est appliqué à des êtres humains qui sont manipulés par des joueurs en ligne. Le milliardaire Ken Castle a créé le divertissement ultime : "Slayers", un jeu vidéo dans lequel des condamnés à mort, guidés à distance par des joueurs en ligne, s’entretuent lors de combats diffusés sur les écrans du monde entier. S’ils survivent à 30 épreuves, ils retrouveront leur liberté...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(4/10) |
Dénoncer les travers des jeux vidéo est un concept plutôt louable, encore faut-il savoir amener les bons arguments.
Nous plongeons directement dans un épileptique gunfight, où tripaille et jet d’hémoglobine viennent copieusement arroser notre écran, l’action reste illisible jusqu’à son épilogue, l’entrée en matière présume déjà d’un échec. Une fois les règles du jeu établies, on suit ce gamer de Simon télécommandant à distance ce gladiateur de Kable, télécommande, voilà un ustensile qui nous serait bien utile pour calmer ce flot ininterrompu d’images à peine perceptible. Il faut reconnaître que les réalisateurs structurent parfaitement l’entreprise de démolition de leur projet : un manque total de suspens, une hystérie visuelle et un final grotesque étayent l’indifférence du sort de ce « running man » des temps modernes.
Ultimate game joue dans la cour d’hyper tension 2, il remplace le cerveau par un robot ménager, mixant ses ingrédients sans se préoccuper de la comestibilité et cerise sur le gateau, nous emmène faire la ballade en centrifugeuse
Alors on s’accroche à ce que l’on peut, où plutôt on extrapole en imaginant ce qu’auraient pu donner certaines scènes si Mark Neveldine et Brian Taylor avaient calmé un peu le jeu. L’action est bien au rendez-vous, cette course-poursuite de camions-pelleteuses amène son flot d’images spectaculaires, mais la forme ne comble pas le manque cruel de foncier
Gérard Butler déçoit une fois de plus, derrière sa plastique entretenue de « 300 » et les 3000 bourre-pifs assénés, son jeu reste toujours assez limité et manque singulièrement de charisme. On passera rapidement sur l’insipide Michael C. Hall pour nourrir des regrets sur le regard d’ Amber Valetta, ses silences en disent long sur notre frustration.
La nanoparticule est dans l’ère du temps, sa taille est proportionnelle à l’intérêt du sujet qui ici, en manque cruellement, après tout, les co-réalisateurs s’en sont peut-être fait injecter. Une chose est certaine, je ne suis pas prêt à mettre une pièce pour y rejouer !
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(3/3) |
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Avis
sur le son : |
(3/3) |
Si on regrette amèrement cette avalanche d’images illisibles, quand le jeu se calme, on apprécie sans modération la qualité splendide et irréprochable de la copie. Le contraste, la palette colorimétrique, la définition et la compression constituent un sans faute, la Red One a une nouvelle fois frappé.
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La bande son se met au niveau de l’image, avec la piste DTS proposée pour la VF, le Home-cinéma est vraiment à la fête. Pour les autres pistes, la VO reste logiquement plus limpide.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(1.5/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
On note un menu extrêmement original, totalement dévoué aux gamers, pour la partie bonus, on appréciera la « vision » d’Amber Valetta. Le sujet « First Person Shooter » (16’05) devrait intéresser les amateurs de technique de la Reed One, on a droit bien sur aux politesses d’usage. On retrouve également les commentaires des réalisateurs et des acteurs et on termine pas 2 bandes annonces dont la version censurée. Il faut bien reconnaitre que c’est très bien fait et vendeur mais bien loin du résultat final
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TF1 réussit une fois de plus un packaging très esthétique, un sur étui brillant et accrocheur. La sérigraphie conserve la même image que la jaquette, elle diminue intelligemment le titre un peu envahissant, et présente des logos et mentions légales toujours aussi discrètes.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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