Réalisé par Pierre Jolivet, Je crois que je l'aime rentre dans la catégorie des comédies romantiques. Le synopsis est simple avec ce riche homme d'entreprises, interprété par Vincent Lindon, qui tombe amoureux d'une jeune femme, jouée par Sandrine Bonnaire, qui réalise une fresque dans le hall de sa société. Le problème est que si le synopsis est attendu, tout le reste l'est également. Le film ne fait preuve d'aucune finesse. Il accumule les scènes convenues, à tel point point que l'on n'est pas tellement amusé par le duo des acteurs principaux, mais plutôt par le fait que l'on a exactement ce que l'on attend, mais avec aucun esprit critique. Tout est relativement lourd, comme le fait que Vincent Lindon n'hésite pas à en faire des tonnes pour impressionner la femme qu'il aime. De son côté, Kad Merad se montre relativement vulgaire. On tombe parfois très bas dans ce film, comme avec le personnage de l'ami japonais qui d'une part ne ressemble pas à un japonais mais est également une véritable caricature à lui seul. En fait, la seule vraie satisfaction est l'interprétation de François Berléand, excellent dans le rôle de ce détective privé. Au final, Je crois que je l'aime demeure une comédie romantique bien faiblarde, qui n'arrive pas à se distinguer des nombreux autres films du genre qui sortent chaque année. A voir éventuellement, si vous avez du temps à passer.
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