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Titre
:
Carrie
Version :
Française
Auteur de la critique :
romanticolor
Date de la critique :
16/07/2010
Cette critique a été
visitée
110 fois.
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Editeur : MGM Année de sortie au cinéma : 1976 Date de sortie du DVD : 02/02/2000 Durée du film : 98 minutes Acteurs: John Travolta
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Résumé :
Carrie est une adolesente torturée, mal dans sa peau et totalement ignorante de l'étendue de son pouvoir télékinésique. Mais lorsque les brimades de sa mère, véritable bigote psychotique, et de ses camarades de classe sadiques dépassent les bornes, Carrie va laisser éclater la plus terrible des vengeances. Grâce à ses pouvoirs, cette adolescente autrefois timide va déchaîner les enfers autour d'elle dans un tourbillon de feu et de sang...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Quelle malchance ! Vivre dans les années 70, synonyme de libération sexuelle, de l’insouciance de la jeunesse et avoir une mère qui parle de mamelles du diable pour désigner les seins ou considère les hommes comme des loups attirés par l’odeur du sang (les règles).
Carrie a la malchance d’être sa fille, le film commence d’une façon plutôt violente, on voit cette jeune fille se caresser sous la douche et avoir un certain plaisir sexuel sans vraiment en prendre conscience jusqu’au moment où ses premières règles se manifestent, et puisque sa mère n’est pas du genre éducation sexuelle, elle pense qu’elle va mourir. Le film commence donc à la naissance de la féminité de Carrie, et toute la métaphore du film, c’est la difficulté de l’adolescence, de l’émancipation parentale et de la recherche de soi-même.
En plus d’avoir une mère folle dingue, elle est la risée de ses camarades de classe et surtout des filles qui sont plutôt libérées et ne comprennent absolument pas la réaction et les pensées archaïques de Carrie. Pour compléter le tout, Carrie a des pouvoirs de télékinésie, qui se manifestent surtout lorsqu’elle est en colère. Bref cette jeune femme a tout en elle pour constituer une véritable bombe à retardement, un pétage de plomb et c’est ce qu’il va arriver dans un final anthologique.
Ce film court adapté du premier roman de Stephen King est très efficace, il critique le radicalisme religieux et a un regard sévère sur l’adolescence et les difficultés de devenir soi-même hors du système familial et de sortir de la norme tout en étant respecté des autres. L’actrice Sissy Spacek est excellente, on découvre également dans ce film (réalisé par Brian de Palma dont on reconnait son style caractéristique) John Travolta et Nancy Allen (la coéquipière de Robocop) dans l’un de leur premier rôle.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(1.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(1/3) |
Le master est correct pour un film de plus de 30 ans et les effets spéciaux sont encore très convaincants. Il subsiste quelques petits défauts notamment dans le cadrage de l’image, mais le visionnage reste encore agréable.
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Oubliez le doublage français, il est très vieillot et surtout il est quasiment inaudible et désagréable, uniquement en mono, un mauvais point, heureusement la version originale en 5.1 est soignée.
La mode de l’époque sur les crissements sonores sur les films d’horreur et fantastique, peuvent agacer, mais heureusement la bande sonore est d’une grande qualité.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(0/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
On est à la préhistoire du DVD, un simple menu fixe, moche et non sonorisé, avec pour seul bonus la bande-annonce originale du film.
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Boîtier amaray en plastique transparent, la jaquette reprend l’image culte de Carrie sous les flammes, son verso est totalement vierge malgré la transparence du boîtier.
La sérigraphie est entièrement imprimée, représentant seulement des flammes, les logos sont discrets.
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