Après l’homme, l’espace, la vie, les Amériques et les découvreurs voici l’avant dernier chapitre de la série créée par Albert Barillé, qui raconte la vie des explorateurs.
Là encore, c’est une excellente idée de la part du réalisateur surtout qu’à notre époque et c’est bien dommage, mis à part Christophe Colomb et James Cook, les élèves mais aussi bon nombres d’adulte ignorent tous, des grands explorateurs qui ont fait notre monde moderne, il y a encore un siècle on n’avait à peine mis les pieds sur les pôles et le Tibet restait totalement inconnu avant qu’une femme, Alexandra David-Neel y mette les pieds.
Cette série retrace donc avec une certaine exhaustivité les explorateurs de l’antiquité jusqu’à nos jours, ils abordent même Piccard, celui qui fut le premier à aller le plus haut dans l’atmosphère et le plus bas sous l’océan, c’est lui qui a inspiré le professeur Tournesol.
La série aborde vraiment tous les explorateurs sur tous les continents, sauf peut-être l’Amérique, vous ne trouverez pas de Cortés et on abordera finalement assez peu Christophe Colomb, se concentrant principalement sur les frères Pinzon, pour une raison principale, c’est qu’ils sont bien abordés dans la série sur les Amériques, du coup, ils peuvent se permettent d’aborder les autres continents plus en profondeur.
Comme toujours, on apprend de nombreuses choses qui sont abordés bien souvent à l’université, on a une série intelligente qui fait réfléchir mine de rien, de plus ils abordent avec une certaine nuance puisque c’est destiné principalement aux plus jeunes, les aspects noires de certains explorateurs et leurs erreurs, comme par exemple Stanley surnommé le Boulamatari qui signifie le « briseur de rocher » car il n’hésitait pas à dégommer tous les indigènes qui croisaient sa route.
Ils osent même aborder le sujet sensible de l’esclavage en parlant bien sûr de l’esclavage européen mais également des musulmans et des noirs entre eux. Ils parlent aussi des grandes jonques chinoises, on apprend qu’ils étaient de très grands explorateurs et qu’ils auraient pu découvrir l’Amérique si leur histoire ne les avait bloqués pendant des siècles et interdit l’accès à la mer. Ils parlent aussi du grand explorateur musulman Ibn Battuta.
Le dernier épisode comme toujours est à la fois pessimiste sur la nature humaine, notamment sur l’écologie, mais surtout très optimiste sur notre avenir et l’intelligence humaine.
Cette série est la dernière à oser d’aborder tous les sujets sans aucun politiquement correct, la dernière série sur la planète ressemble à une grosse propagande écologiste, avec un glaçage de Bisounours, fini les surnoms comme le teigneux où petit gros. On dit aux enfants comment penser mais on ne les fait plus rêver et réfléchir sur notre monde comme cette série et celles auparavant qui avaient ce mérite.
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