CRITIQUE DVD

Pour ce 3ème épisode, Sam Raimi dispose d’un des plus gros budgets de l’histoire du cinéma, et le moins que l’on puisse dire est que cela se voit.
Nous avions quitté Mary Jane dans le numéro 2 dans une situation où elle devrait partager son héros d’arachnide avec la population de la ville. Nous retrouvons donc ce cher spider-man dans une positive attitude frisant le narcissisme, ce dernier visiblement a trouvé le bon rythme entre la population, sa fiancée et ses études. Il va devoir cependant mettre les bouchées doubles, car ses ennemis à l’image du budget subissent une sacrée inflation et ce n’est pas 1 mais 3 adversaires auxquels il doit faire face. Le premier duel se passe avec son meilleur ami Harry, ça surfe méchamment sur la toile pour un résultat aussi beau visuellement qu’accoustiquement. Comme le réalisateur a décrété des heures sup. pour son héros, il s’agit ensuite d’aller sauver la fille du chef de la police au 52ème étage d’un immeuble qui constitue à mon goût la scène la plus spectaculaire. Et c’est ainsi que ce cher Parker va pendant 130 minutes se démener face à des adversaires plutôt belliqueux et comme si ce n’était pas suffisant devoir combattre son ego. Et c’est sur ce sujet qu’apparaît la faille de ce film impressionnant, car si le fond fait partie intégrante de la trame et du personnage, la forme se traduit par 2 scènes grotesques qui n’avaient pas vraiment leurs places. On peut également reprocher des épanchements lacrymaux excessifs de notre triangle amoureux qui s’enlisent un peu trop dans la guimauve, pour le coup Sam Raimi succombe aux pêchés mignons de nos amis outre atlantique.
Ce troisième opus se distingue heureusement par ses effets spéciaux somptueux, les transformations de l’homme sable sont d’une beauté à couper le souffle emprunt d’une grande poésie, l’accident de la grue détruisant un immeuble m’a donné un sacré vertige, les morceaux de bravoure sont légions et on ne peut rester blasé devant un tel spectacle.
Si Tobey Maguire et Kirsten Durst élèvent enfin leur niveau de jeu, c’est indiscutablement James Franco qui crève littéralement l’écran en effaçant ses deux autres prestations assez moyennes. Thomas Haden Church et Topher Grace sont également excellents, si ce n’est pas le meilleur épisode au niveau scénaristique, indiscutablement les rôles sont plus étoffés et l’interprétation la plus aboutie.
Action, humour, amour, bravoure, pas mal de superlatifs transpirent de ce 3ème épisode d’une franchise constituant l’une des meilleurs adaptations cinématographiques de super-héros. Stan Lee peut être flatté, les inconditionnels rassurés et le spectateur comblé.


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C’est franchement un régal sur video-projecteur, les contours sont précis, la gestion des contrastes excellente, une palette de couleurs splendide, tout concourt pour le plaisir visuel, que demander de plus ?

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J’ai longuement hésité pour le numéro 2 à lui octroyer un 3/3, ici je ne peux résister. Dès le générique, on est impressionné par la limpidité mais ce n’est rien avec les scènes d’action qui nous attendent. Le premier duel nous assène de terribles vibrations venant d’harry dès lors qu’il soulève son skate et que dire lorsque le bras de la grue vient balayer le vitrage de l’immeuble, la sensation que le sol se dérobe sous notre canapé est complètement palpable, bluffant mais aussi flippant. Un top sonore !

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On retrouve un double commentaire sur le premier DVD le premier de Sam Raimi et le second de l’équipe du film. Sur le second on retrouve de nouveau un formidable making of (126’04) décomposé en 11 sujets, un bétisier (6’44), le clip de Snow Patrol (4’36), plusieurs galeries d’images, les bandes annonces et spots. Bref de quoi largement prolonger le plaisir.

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L’étui nous propose comme pour le numéro 2 notre héros en relief méditant dans son costume noir. Le digipack joue sur les 2 aspects et couleurs du héros, cela reste toujours très réussi esthétiquement même s’il reste un peu en dessous du numéro 2. La sérigraphie se contente de reprendre le chiffre 3, toujours en opposition sur les couleurs, malgré tout l’ensemble reste largement au dessus de la moyenne.


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