DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

CRITIQUE DVD


GENTLEMAN KILLER




Titre : Gentleman killer

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 06/04/2010

Cette critique a été visitée 124 fois. Aide

 

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Année de sortie au cinéma : 1967
Date de sortie du DVD : 03/04/2008
Durée du film : 92 minutes


Résumé : La petite ville de Doublas est victime de l'incertitude du tracé de la frontière mexicano-américaine. Seul le capitaine Russ est capable de faire face au colonel Ferreras qui pille et vole régulièrement les habitants. Alors qu'il arrete un acolytede Ferreras, il se fait rouer de coups. Le jeune Joe, témoin, tente de lui porter secours. Russ meurt dans ses bras. Dès lors, Joe décide de le venger. Bientot fait prisonnier il doit sa liberté à l'arrivée de l'armée mexicaine.
Acheter ce DVD
chez PlusDeDVD à 9.19€
chez Amazon à 9.99€
chez Fnac à 13€
Voir le reste des offres pour ce DVD

 
Avis Artistique
Avis sur le film :   (7/10)

Malgré son intrigue de fond assez classique ce "Gentleman killer" arrivera à se parer d'un minimum d'originalité avec son personnage principal dandy et aristocratique et grâce à sa localisation qui permettra de donner un peu plus d'ampleur aux événements, tout en cédant quand même globalement aux stéréotypes du genre.
Le script va suivre la lutte d'un gentleman vengeur contre une bande de mexicains faisant régner la terreur dans une bourgade située juste à la frontière entre les États-Unis et le Mexique sans que l'attachement de la ville à l'un ou à l'autre des deux pays soit encore fixé.
Le métrage va tout de suite mettre en avant le sadisme et la cruauté de sa bande de mexicains qui, après avoir attaqué un convoi de militaires américains, vont laisser espérer, par la voix de leur chef Ferreres, au dernier survivant d'avoir la vie sauve contre des renseignements sur leur destination, à savoir la ville de Douglas, avant de finalement tirer dans le dos de l'homme qui s'enfuyait. Ces mexicains demeureront bien typiques et stéréotypés avec leurs figures mal rasées et ce teint luisant de transpiration, tandis que ce Ferreres aura un rire bruyant et tonitruant qui va rythmer le métrage.
L'intrigue va ensuite s'installer dans cette ville nommée Douglas pour y suivre le départ des militaires faisant régner l'ordre sur place, sans attendre la relève (dont on pourra aisément imaginer qu'il s'agit des soldats tués en introduction) et en laissant seul le capitaine Clay Reeves sur place pour faire autorité sur les deux clans en présence sur place, à savoir des américains aisés menés par le banquier Morrison et les brigands mexicains déjà rencontrés, chacun narguant les autres dans l'attente de la décision officielle quant à l'appartenance de la ville au Mexique ou aux États-Unis puisque l'endroit se trouvera juste à la frontière en cours d'élaboration.
Cette mise en place de l'intrigue avancera instantanément les sentiments d'hostilité de chaque camp et même une certaine rivalité puisque Ferreres voudra faire croire qu'il est colonel de l'armée mexicaine. C'est dans ce climat de tension extrême qu'un nouveau venu va arriver en ville pour s'installer à l'hôtel et très rapidement se faire remarquer au saloon par sa tenue très "classe" et ses airs raffinés de dandy. Cela aura le don d'énerver les mexicains qui vont l'inviter à leur table pour une partie de poker qui manquera de tourner au pugilat lorsque le dandy, prénommé Jo, va gagner et se faire évincer de force par les mexicains, laissant Jo faire preuve d'une couardise bien vite démentie. Cette séquence sera porteur d'une petite tension typique et l'effet de surprise tenté par le réalisateur lorsque nous découvrirons que Jo est également un as de la gâchette tombera quand même à plat en étant très franchement prévisible.
Il faudra donc l'intervention du capitaine Clay, qui sera surpris de tomber sur Jo (qu'il semblera connaître) pour calmer les esprits et après la preuve de la tricherie de l'un des mexicains, celui-ci sera conduit en prison. Jo ne tardera pas à aller rendre visite au capitaine, pour laisser l'intrigue mettre en avant les liens les unissant, tandis que les mexicains vont fomenter un plan pour aller délivrer leur camarade emprisonné, ce qu'ils vont faire de manière violente en cherchant par la même occasion à se débarrasser du capitaine. Jo va s'interposer mais le capitaine mourra quand même, sans que Ferreres et ses hommes le sachent. Jo va alors chercher à venger cet être proche et une véritable guerre va être déclarée entre les mexicains et Jo qui se fera régulièrement passer pour le capitaine afin d'intimider Ferreres qui aura quand même peur du capitaine malgré son isolement face à sa bande de bandits.
L'intrigue va alors laisser Jo s'évertuer à réduire le nombre de ses adversaires mexicains grâce à des embuscades au cours desquelles il va pouvoir en tuer quelque uns, mais ceux-ci auront pris le contrôle de la ville, fouillant les maisons pour retrouver le capitaine et n'hésitant pas à attaquer le convoi dirigé par Morrison qui voulait mettre l'or de la banque en sûreté à El Paso. Cela entraînera d'autres situations toujours prenantes et bien rythmées, parfois même porteuses d'une petite tension ou d'un suspense avéré jusqu'à ce dernier acte au cours duquel Jo va tomber entre les mains de ses adversaires qui vont le saouler à mort à la tequila, diminuant ainsi de fait les capacités d'un héros désormais handicapé pour ainsi donner une originalité et définir un duel bien inégal au final sans pour autant tourner Jo en dérision.
L'issue finale sera hélas bien opportuniste, presque bâclée dans son retournement de dernière minute trop facile, mais cela ne viendra pas gâcher le plaisir pris à suivre les rocambolesques aventures de ce Jo rusé et malin qui hélas n'offrira qu'un personnage sous-exploité dans son traitement original imposé par son air aristocratique qui ne figurera que dans la toute première partie du film, le temps de le présenter lors de la séquence du saloon pour ensuite le laisser redevenir un pistolero bien plus classique. Cela sera quand même dommage car cette antagonisme avec ces mexicains mal rasés et suants s'annonçait édifiant et aurait certainement été capable d'apporter des situations plus singulière.
Le métrage se permettra d'avancer son quota de bagarres et de fusillades plutôt bien agencées tout en faisant preuve d'un brin de sadisme avec les exactions commises par les mexicains sur la population ou sur ceux ayant voulu aider Jo, comme cette "fille de saloon" qui lui sera bien utile pour détourner l'attention de Ferreres et de ses sbires par un numéro de danse presque osé, pour trouver son apothéose avec ce moyen de diminuer Jo par l'alcool qui autorisera le réalisateur à se laisser aller à quelques plans vertigineux bien trouvés pour illustrer l'état éthylique du personnage.
Les protagonistes seront donc assez stéréotypés et traités de manière plutôt superficielle, ce qui n'empêchera pas pour autant au spectateur de d'imprégner des situations et d'avoir une certaine sympathie pour Jo, tandis que les mexicains représenteront des brigands parfois hauts en couleurs avec notamment ce Ferreres exubérant. L'interprétation est plutôt convaincante, portée par l'habitué Anthony Steffen et Eduardo Fajardo qui campera un Ferreres avec charisme, tandis que la mise en scène du réalisateur Giorgio Stegani est fluide et dynamique pour donner un rythme constant et vif à l'ensemble.
Donc, ce "Gentleman killer" s'avérera être un petit western classique sur le fond mais pour autant très sympathique, régulièrement prenant et toujours plaisant à suivre !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans défaut notable.

La bande-son est probante, avec une partition musicale de Bruno Nicolai orchestrée par Ennio Morricone typique et portant la "patte" du maître.


Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés sont basiques et seules quelques bandes-annonces d'autres titres de la collection "western" de l'éditeur sont disponibles en bonus.

Le fourreau cartonné reprendra presque à l'identique la jaquette, celle-ci avançant une affiche typique mais impactante, tandis que le verso sera complet et bien illustré. Le disque se contentant de reprendre ce barillet de pistolet sur fond noir avec aussi bien le titre que des logos étrangement placés et tandis que les mentions sont bien discrètes.


Note finale :

  (13/20)


Commentaires concernant cette critique

il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous



 Revenir à la page d'accueil de la rubrique critique - Retour Page Principale

Aller plus loin

Nous contacter
Signaler un bug
Partenariat | Affiliation
Souscrire aux fils RSS
Facebook-Rejoignez nous

DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013