Jaquette H.R.
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Titre
:
Lisa et le diable - Série Mario Bava / Mad Movies
Version :
Française
Auteur de la critique :
flo001fg
Date de la critique :
13/03/2010
Cette critique a été
visitée
328 fois.
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Editeur : One plus One Année de sortie au cinéma : 1972 Date de sortie du DVD : 20/12/2002 Durée du film : 95 minutes
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Résumé :
En 1972, Lisa, une jeune touriste allemande, visite la ville médiévale de Tolède. Mais, elle s'y perd. A la tombée de la nuit, elle demande à un couple en voiture de la raccompagner. Une panne les force à se rendre dans une grande maison habitée par une femme aveugle et son fils...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8.5/10) |
Suite au succès de "Baron vampire", le producteur Alfredo Leone laissa carte blanche à Mario Bava ("Le masque du démon", "Six femmes pour l'assassin", "La baie sanglante") pour la réalisation de "Lisa et le diable". Malheureusement, les réactions négatives de la plus part des distributeurs du monde entier au marché du film de Cannes de 1973 devant ce long métrage difficile d'accès, poussa le producteur à remonter le film et à tourner de nouvelles scènes transformant celui-ci en un film incompréhensible, rebaptisé "La maison de l'exorcisme". Il est vrai que "Lisa et le diable" est un film complexe et torturé, qui a de quoi décontenancer ses spectateurs, mais cela demeure un très beau film du maître, fascinant et certainement l'un de ses films les plus personnels. On retrouve dans ce film tout ce qui fait la beauté des films de Mario Bava, une splendide photographie, de très beaux décors admirablement exploités, notamment au niveau de l'architecture et ses cadrages typiques. Les acteurs sont absolument géniaux, en particulier Telly Savalas ("Les Douze Salopards", "Terreur dans le Shanghaï express", "Kojak") excellent dans un rôle de diable vraiment attachant (souvent avec sa sucette!), Alida Valli ("Suspiria", "Les Yeux sans visage") fabuleusement inquiétante dans le rôle de la comtesse, Alessio Orano ("Le Soleil Dans La Peau") dans le rôle du très torturé fils de la comtesse et la belle Elke Sommer ("Quand l'inspecteur s'emmêle", "Dix petits nègres") qui était déjà présente à l'affiche de "Baron vampire". Mario Bava signe là un film où on ne sait pas trop s'il s'agit d'un film de fantômes ou d'un film sur la folie. On ne sait jamais trop en effet ce que l'on doit croire, ce qui est réel ou non... De plus, le cinéaste ajoute une touche de giallo avec une série de meurtres violents et un brin d'érotisme. Comme si cela n'était pas suffisant, le réalisateur ajoute également à cela la présence mystérieuse de mannequins moulés à partir des visages de certains des protagonistes, apportant un côté fort étrange à l'histoire. La fin du film finit d'achever le spectateur en le déconcertant complètement et en brouillant encore plus les pistes!
"Lisa et le diable" n'est certainement pas le film le plus accessible pour commencer à découvrir la filmographie passionnante du maestro, mais c'est l'un de ses films les plus fascinants et qui mérite amplement d'être découvert après le désastre de son remontage par son producteur...
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(1.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(1.5/3) |
La qualité de l'image est très moyenne, mais pas aussi catastrophique que l'on a bien pu le dire. Il y a effectivement quelques défauts de pellicules, un grain important et le transfert n'est vraiment pas bon, mais cela reste très regardable. Format respecté 1.85, mais en 4/3.
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On n'a le choix entre les pistes mono anglaise et française uniquement... Quel dommage que la piste italienne soit absente! La piste française est plus claire que la piste anglaise.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(1/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
En guise de bonus, on trouve des galeries d'affiches et de photos de "Lisa et le diable" et "La maison de l'exorcisme", un intéressant retour écrit sur le film, des filmographies et biographies, un court métrage intitulé "Domino cass' crad", complètement hors propos, deux extraits de chaque films de la collection Mario bava et cinq bandes annonces de films de la collection Ciné-talents.
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One plus One a la bonne idée de reprendre pour la jaquette, le visuel de l'affiche originale. La sérigraphie est assez originale, mais pas forcément très belle.
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