Jaquette H.R.
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Titre
:
Le nouveau monde - Edition prestige
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
09/03/2010
Cette critique a été
visitée
204 fois.
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Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport Année de sortie au cinéma : 2006 Date de sortie du DVD : 05/10/2006 Durée du film : 130 minutes
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Résumé :
En avril 1607, trois bateaux anglais et leurs équipages accostent sur la côte orientale du continent nord-américain. Au nom de la Virginia Company, ils viennent établir un avant-poste économique, religieux et culturel sur ce qu'ils considèrent comme le Nouveau Monde. Même s'ils ne s'en rendent pas compte, ils débarquent au coeur d'un empire indien très sophistiqué dirigé par un chef puissant. Mais les anglais préfèrent combattre plutôt que de s'adapter. John Smith, un officier de l'armée, est alors aux fers pour insubordination. En cherchant de l'aide auprès des Indiens, il découvre une jeune femme fascinante, volontaire et impétueuse nommée Pocahontas. Très vite, un lien se crée entre elle et Smith...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Terrence Mallick revisite Pocahontas en nous proposant son choc des cultures et de civilisations à travers un amour plus spirituel que charnel.
La découverte du nouveau monde par les anglais n'est qu'un prétexte pour fusionner avec Dame nature. Tout est méthodiquement disséqué dans le comportement des autochtones, l'arrivée de cette civilisation moderne n'amène que le chaos dans cet équilibre si bien respecté des indigènes face à leur environnement.
Cet ode à la vie derrière ses images empruntes d'une vraie poésie souffrent malheureusement d'un lyrisme obsessionnel confinant ses personnages en de simples faire valoir.
Car ce qui marque bien le film, c'est le manque d'épaisseur dont font preuve ces "conquistadors" britanniques, Pocahontas restant le seul humain à faire jeu égal dans la beauté des images. Ses incessantes offrandes spirituelles avec dame nature finissent malgré tout par lasser quelque peu, on pourrait rejeter la faute sur la longueur du film mais le motif ne tient pas la route en comparaison d'un "Danse avec les loups" et ses 3 heures que l‘on ne voit pas passer.
Colin Farrell, Christian Bale, Christopher Plummer, voilà un casting qui a de la gueule, oui mais voilà Terrence Malick ne semble pas s'en préoccuper préférant se perdre dans ces contrées sauvages, flotter dans ces rivières ou contempler l'arbre de la vie. La métaphore finale enfonce un peu plus le clou, tout ce casting est bien inutile face à Dame nature qui se préoccupe peu du passage des humains et de leur mort.
Le nouveau monde reste un plaidoyer utile sur l'imbécillité du monde moderne, dommage que son réalisateur ne nous emmène pas totalement dans son trip écologique.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(3/3) |
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Avis
sur le son : |
(3/3) |
On reste bluffé devant la qualité proposée, n’oublions pas que la production a cassé sa tirelire pour le procédé 65mm, procédé peu utilisé compte tenu du coût prohibitif par rapport au 35mm mais au rendu inégalé. Le transfert conserve donc ce piqué remarquable, d’autant plus remarquable qu’il ne faut pas oublier que le film accuse 130mn + 1 heure de making of, avoir conservé une telle qualité relève donc de l’exploit.
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Un ravissement pour tout heureux possesseurs de home cinéma, que ce soit dans la partition musicale où les suintements de la nature, tout transpire de limpidité et permet une immersion totale. La VF tient parfaitement la route en conservant un excellent dynamisme dans un mixage ultra précis.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(3/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
Voilà tout ce que l'on demande à un making of (59'10) pas de multiples scènes empruntées au film ni de complaisances gonflantes, ici on est embarqué avec l'équipe technique pour suivre le tournage, les répétitions, la mise en scène, on ne voit vraiment pas passer l'heure. On peut chipoter en regrettant l'oubli de la post production, d'autant que la musique a son importance, mais face aux pseudo making of proposés habituellement, celui-ci fait partie du haut du panier. On termine par quelques bandes annonces et le teaser du film.
[ Voir
les Bonus Cachés pour ce DVD ]
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Pour clôturer ce DVD techniquement irréprochable, la jaquette reprend en poutre centrale l’amour sensé unir deux civilisations totalement différentes, en fait cet amour interracial rejeté en bloc ne contribue qu’à les isoler parfaitement symbolisé par le geste protecteur de Colin Farrell. La sérigraphie prend plus une direction historique, on y découvre sous forme de parchemin l’arrivée des envahisseurs, l’ensemble est très esthétique hormis des logos un peu trop voyants.
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le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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