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Titre
:
Fauteuils d'orchestre - Edition belge
Version :
Benelux
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
24/02/2010
Cette critique a été
visitée
143 fois.
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Editeur : StudioCanal Année de sortie au cinéma : 2005 Date de sortie du DVD : 07/09/2006 Durée du film : 106 minutes
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Résumé :
Une actrice populaire mais rêvant de cinéma intimiste, un pianiste surdoué qui rêve de jouer devant un public ignorant et naïf, un collectionneur qui vend en un soir toute l'oeuvre de sa vie, une jeune provinciale qui tente sa chance à Paris, car sa grand mère lui a dit : "je n'avais pas les moyens de vivre dans le luxe, alors j'ai décidé d'y travailler." Tous ces personnages et leurs compagnons vont se croiser et se retrouver le temps d'une soirée au Café des Théâtres, où ils viendront soigner leur névrose devant un café ou un "tartare frites"...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Danièle Thompson nous plonge dans ce quartier parisien où vont s’entrecroiser plusieurs personnages à quelques jours de leur première représentation.
Une jeune provinciale servant de fil rouge au travers d’un job de serveuse, découvre ce microcosme culturel pas aussi accessible qu’elle se l’imaginait,. Les rencontres avec ces personnages du monde du spectacle ou de l’art vont la faire plonger un peu plus rapidement dans le monde des adultes et leurs tourments, ici star ne rime pas forcément avec épanouissement.
La réalisatrice s’appuie sur un excellent casting pour nous conter l’étouffement de ce pianiste face aux conventions, les frustrations de cette actrice ou les désaccords d’un marchand d’œuvre d’art avec son fils. Tous ont un point commun, au summum de leur réussite sociale et artistique, ces personnages n’éprouvent au final qu’un profond désappointement. Ces frustrations nous valent quelques face à face savoureux, voir jubilatoires comme cette rencontre entre Valérie Lemercier et Sydney Pollack, on peut cependant reprocher à Danièle Thompson d’exacerber inutilement l’émotion de certaines situations qui n’en avaient pas besoin.
La fraîcheur de Cécile de France dans le registre un peu trop enfantin contrebalance parfaitement avec une Valérie Lemercier en très grande forme et méritoirement césarisée.
Au final, le fauteuil d’orchestre dont on dispose nous permet d'être suffisamment bien placé pour profiter de toute la scène, quelques légers creux n’altèrent en rien une mise en scène bien maîtrisée pour un divertissement réussi.
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