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Titre
:
A vif
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
15/02/2010
Cette critique a été
visitée
948 fois.
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Editeur : Warner Home Vidéo Année de sortie au cinéma : 2007 Date de sortie du DVD : 26/03/2008 Durée du film : 117 minutes
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Résumé :
Erica Bain a trouvé dans les rues de New York son domaine d'élection. C'est là qu'au fil de ses longues marches, elle recueille les sons et les histoires vécues qui alimentent son émission radiophonique "Street Walk". Le soir, elle rejoint l'homme de sa vie, son fiancé David Kirmani. Mais, une nuit, le couple est sauvagement agressé aux abords de Central Park. Erica est grièvement blessée et a perd son compagnon. Erica se remet lentement de ses blessures, mais non de la mort de David. Pire, la ville qu'elle aimait tant lui inspire désormais une profonde angoisse. Ses lieux les plus familiers, les plus accueillants, lui sont devenus aussi étranges qu'inquiétants...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(3/10) |
L'amérique gangrenée par sa violence urbaine n'est pas une découverte, ni une exclusivité, Neil Jordan se paie une petit virée en enfer et nous propose "un justicier dans la ville " réactualisé.
Voilà ce que l'on peut appeler un film racoleur tout d'abord dans son prologue nauséabond où l'on voit le fiancé se faire massacrer sans omettre le moindre détail, histoire de bien mémoriser les méchants. On est assez étonné qu'une apprentie-justicière tuant son premier agresseur dans un magasin et bien sûr sans aucun témoin, ait le réflexe de retirer les preuves vidéo. Ben voyons, après une demi-douzaine de coups de feu, cela ne vous vient même pas en tête de vous enfuir avant les premiers badauds. Quelle est la probabilité d'une double agression aussi violente en si peu de temps ? Pour enfoncer le clou il y a la scène du métro où c’est la seule à bénéficier de la menace d’un couteau. Cette fameuse tirade me vient à l’esprit « Si tu ne viens pas à Lagardère..... » la direction est nette et précise, celle d'endosser l'habit du justicier. Son final grotesque boucle ce côté racoleur en s’appuyant de nouveau sur les images d’agression du début, comme pour aseptiser la mort logique de ces voyous, elle ne tue plus pour se défendre mais tue froidement, on est loin de la sensation « A vif »
Jodie Foster est impeccable, surtout en justicière torturée même si sa faculté d’adaptation face à la violence qu’elle rencontre laisse perplexe. Terrence Howard est impressionné par le charisme de l’actrice autant que de l’animatrice et ne pèse pas très lourd dans le récit.
Comment réagir face à une agression qui nous blesse autant dans notre chair que dans notre esprit ? Ce ball-trap urbain new-yorkais au parti pris à peine voilé amène une réponse malheureusement trop commerciale, du Neil Jordan beaucoup trop américanisé !
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