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Titre
:
The Duchess
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
25/01/2010
Cette critique a été
visitée
387 fois.
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Editeur : Pathé Année de sortie au cinéma : 2008 Date de sortie du DVD : 13/05/2009 Durée du film : 110 minutes
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Résumé :
Fin du XVIIIe siècle, en Angleterre. Comme Lady Diana, dont elle est l'ancêtre, Georgiana, Duchesse du Devonshire, est une femme belle, charismatique, et adulée par la population. Mariée au richissime Duc, elle est contrainte d'accepter un ménage à trois avec la maîtresse de celui, Bess, qui est aussi sa meilleure amie... Insatisfaite, elle s'engage dans la vie publique en faisant campagne pour le parti libéral et en luttant pour les droits des femmes. C'est ainsi qu'elle s'éprendra du futur premer ministre Charles Grey...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Saul Dibb pour sa seconde réalisation propose sous les traits de Georgiana, duchesse du devonshire, de parler de la condition féminine au 18ème siècle.
Le mariage avec le duc William Cavendish ne souffre d'aucun doute, il n'a de raison que la poursuite d'une lignée avec bien évidemment la naissance d'un fils. Les conditions sont clairement posées, ici l'amour n'a pas sa place, seule la fertilité compte. Cette jeune duchesse voyant ses illusions s'envolaient, derrière une vie intérieure sèche et froide, va pourtant réussir à trouver des compensations avec la haute société en obtenant la reconnaissance notamment avec ses artifices vestimentaires extravagants.
A l'image d'un Ralph Fiennes froid et tranchant comme un rasoir, Saul Dibb nous dépeint une société bourgeoise avec des conditions de vie peu enviables pour les femmes qui n'avaient pas le droit de s'exprimer. On peut regretter l’académisme employé, digne des machines à oscars, une telle femme méritait assurément un peu plus de modernité dans son ton. Keira knightley inonde de sa beauté l’écran, dommage que l’accent soit avant tout mis sur ses déboires conjugaux qui la pousse par instant à une certaine caricature. Ralph Fiennes joue parfaitement dans la nuance et contrebalance à merveille l‘impétuosité de sa femme, on regrette encore une fois les apparitions trop furtives de Charlotte Rampling, sous-employée. Les seconds rôles manquent hélas cruellement de charisme, la liaison de Keira et Dominic Cooper est un formatage caractéristique d’hollywood, sans alchimie point de regret. La reconstitution est impressionnante, les costumes flamboyants, la photo superbe, la mise en scène n’a rien à se rapprocher, on regrettera juste une musique un peu trop envahissante. Pour l’anecdote et une meilleure lisibilité, c’est à la mort de Georgiana que le duc épousa Bess, non par la bénédiction de son vivant
Le parcours de cette duchesse étrangement semblable à celui de Lady Diana nous amène un témoignage trop oscarisable pour être honnête, malgré tout on suit cette coco chanel du 18ème siècle sans ennui avec en plus un brin de compassion.
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