CRITIQUE DVD

Bone collector attire la curiosité grâce à un duo pour le moins insolite avec Amélia, jeune flic désoeuvrée, ayant un don pour repérer des indices et Rhymes un ex-criminologue tétraplégique n'ayant qu'une seule envie: mourir.
On suit avec un intérêt très relatif cette enquête sur une série d’assassinats où la mise en scène des meurtres est bien plus efficace que celle du film. On suit la « tête » pensante Denzel Washington subissant plusieurs convulsions avec la bizarre sensation de ne ressentir aucune inquiétude à son égard, quant aux « jambes » sous les traits de la délicieuse Angelina Jolie, l'intérêt qu'elle porte à cette enquête est aussi démonstratif que les sentiments qu'elle porte à son partenaire du prologue.
Phillip Noyce maintient tout juste l'intrigue à flot en donnant un minimum de pistes et en évitant au maximum les effets grandguignolesques, mais il n'empêche pas son final de se vautrer dans le cliché habituel hollywoodien à la limite du risible. Denzel Washington assure heureusement l'essentiel avec un professionnalisme exemplaire, Angeline Jolie apporte sa beauté mais a plus de mal à nous convaincre, enfin Michael Rooker est bien trop stéréotypé.
Bone collector est le thriller pop-corn par excellence, vite vu, vite oublié.

Une copie agréable surtout pour ses intérieurs, le contraste tient la route et les contours dans l'ensemble sont assez nets.

La bande son est une belle réussite, la VF jouit d'un excellent dynamisme, les surrounds sont bien marqués, ce qui est rarement le cas et on peut l'apprécier avec notamment l'atterrissage de cet avion qui arrive franchement de l’arrière pour venir raser notre tête. Chaque enceinte à l’occasion de bien se démarquer à un moment précis, voila un 5.1 qui fait honneur à notre home cinéma.

On retrouve les commentaires du réalisateur riches en anecdotes, on apprend notamment qu’ils n’ont pas osé laisser vivre Thelma, la fin est déjà assez énorme comme ça ! En tout cas c’est bien plus instructif que le Making Of (21’49) qui se contente d’assurer la promotion. On a droit également aux filmographies ainsi que la bande annonce, l’ensemble est assez moyen.

La jaquette est assez esthétique, même si elle ne se foule pas vraiment, de toute façon il faudra s’en contenter puisque CTHV se passe de sérigraphies.

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