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CRITIQUE DVD


CINQ GACHETTES D'OR - COLLECTION WESTERN




Titre : Cinq gachettes d'or - Collection Western

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 12/01/2010

Cette critique a été visitée 139 fois. Aide

 

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Année de sortie au cinéma : 1968
Date de sortie du DVD : 16/06/2005
Durée du film : 105 minutes


Résumé : Accusé à tort d'un crime, un homme passe un long séjour en prison. A sa sortie, il met tout en place pour retrouver celui qui l'a placé derrière les barreaux.
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

A partir d’une intrigue franchement simpliste et balisée sur l'éternel thème de la vengeance, ce "Cinq gâchettes d’or" va néanmoins réussir à captiver et à s'attirer la sympathie du spectateur grâce à quelques moments de bravoure réussis maniant un suspense tendu et par son interprétation certes hétéroclite mais haute en couleurs.
Le script va suivre la vengeance d'un homme contre le chef d'une bande ayant tué sa femme tout en le faisant accuser du crime. Pour ce faire, il va recruter quatre mercenaires avec qui il va partir à la recherche de celui lui ayant brisé la vie.
Le métrage va directement mettre en avant son personnage central, Bill Kiowa, un homme que nous découvrirons en prison où, en attendant sa libération prochaine, il passe son temps à s'entraîner avec un pistolet en bois, ce qui aura le don d'effrayer une nouvelle recrue de la prison croyant que ce détenu est réellement armé. Passée cette petite touche d'humour, l'intrigue va redevenir sérieuse pour laisser sortir de prison ce Bill revanchard et animé par la haine, comme il le dira clairement et froidement (mais de façon quand même théâtrale) au directeur de la prison le sermonnant pour qu'il reprenne une vie rangée au lieu de chercher à se venger.
Après avoir acheté une arme dont il ne tardera pas à se servir contre deux messagers de mort bien vite exécutés, Bill va s'en aller rejoindre Ben, un ami de longue date vivant reclus et qui va remettre à Bill une très importante somme d'argent récupérée juste après l'arrestation de Bill, le métrage restant pour l'instant flou sur les motifs de l'incarcération de Bill et sur le mobile le poussant à vouloir se venger d'un certain James Elfego, devenu d'après les dires de Ben le puissant chef d'une bande de hors-la-loi insaisissables. Cela n'empêchera pas bill de désirer plus que tout retrouver ce Elfego et il va demander à Ben de l'aiguiller pour recruter quatre hommes sachant se défendre et tuer.
Toujours en s'arrangeant pour demeurer elliptique sur la raison poussant Bill à vouloir tuer ce Elfego, l'intrigue va alors suivre le recrutement des quatre mercenaires, passant rapidement sur deux d'entre eux, un shérif qu'il faudra flatter en lui rappelant ses faits d'armes héroïques et un dandy appâté par l'argent, pour s'attarder sur celui d'un colosse que bill va devoir traquer quelque peu avant de l'amadouer et surtout sur l'embauche mouvementée d'un joueur invétéré as de la gâchette, nous offrant au passage une des séquences les plus réussies du film avec cette partie de poker largement remarquablement agencée, tendue et chargé d'une atmosphère sentant le souffre.
Le métrage pourra alors seulement rentrer dans le vif du sujet pour d'abord nous présenter ce Elfego en pleine action pour une attaque de diligence transportant une importante somme d'argent que sa bande va prendre d'assaut pour une scène bien dans la tradition, laissant évidemment les "cinq gâchettes d'or" retrouver la trace de la bande et, après quelque péripéties qui permettront intelligemment au réalisateur de pouvoir enfin expliciter, flash-back à l'appui, la raison de l'emprisonnement de Bill et de sa haine légitime envers Elfego, un dernier acte remarquable (bien qu'un peu long) lancera une véritable traque en pleine forêt où les hommes de mains de Elfego vont tomber les uns après les autres dans les pièges tendus par Bill et ses amis, pour laisser l'obligatoire duel final venir clore le métrage de manière hélas bien prévisible et laisser même une note souriante clore l'ensemble.
Si l'intrigue restera classique dans son déroulement en ne proposant que peu de réelles surprises (avec uniquement l'épisode du relais qui viendra offrir une première confrontation entre Bill et son ennemi juré), ce sera au travers de quelques passages forts et chargés d'un suspense tendu qu'il va obtenir l'adhésion du spectateur, lors de ce poker truqué déjà évoqué, mais surtout avec cette longue traque qui aura certes tendance à se répéter quelque peu mais qui avancera des situations prenantes dans l'art de surprendre et de tuer ses adversaires, avec même une certaine volonté graphique et symbolique (le pendu) qui se retrouvera lors du duel final.
Le réalisateur Tonino Cervi se hasardera même à agencer quelques traits d'humour qui heureusement auront le don de faire sourire au gré de personnages secondaires croisés par Bill, entre ce vendeur d'armes épaté par la prestation de bill ou encore ce détenu transformé en shérif, mais cet humour ne viendra jamais empiéter sur l'action et encore moins sur la mise en avant de la rage froide qui animera Bill et le poussera à agir.
L'intrigue recèlera bien entendu son lot de violence basée sur ces échanges de coups de feu meurtriers, sans oublier des bagarres à mains nues volontaires, laissant même un brin de sadisme percer ici ou là (la main tenant un verre broyée, la pendaison) tandis que les lancers de couteaux feront toujours mouche pour tuer des victimes atteintes aussi bien dans le dos qu'au cou, sans pour autant que le film verse dans un aspect sanglant ici complètement absent.
Mais l'un des principaux atouts du film résidera dans son interprétation, avec un Montgomery Ford imposant son jeu lorgnant quand même du côté du célèbre Django, tandis que Bud Spencer fera preuve d'une certaine maladresse touchante face à al caméra due à son inexpérience, laissant William Berger incarner un charismatique joueur de poker et surtout Tatsuya Nakadai cabotiner pour nous gratifier d'un rôle de méchant surjouant à merveille. La mise en scène du réalisateur est assez classique mais parviendra à agencer remarquablement des plages de suspense qui arriveront sans mal à impliquer le spectateur, tout en magnifiant des décors naturels forestiers tranchants avec les traditionnelles entendus arides.
Donc, ce "Cinq gâchettes d'or" s'avérera être un western tout à fait respectable malgré son intrigue classique (bien que le script a été écrit en partie par Dario Argento), grâce à son interprétation attachante et par quelques fulgurances largement appréciables !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image a juste conservé quelques petits défauts d'origine.

La bande-son est convaincante, avec une partition musicale volontaire et adaptée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés sont classiques, tandis qu'en bonus, outre une courte mais intéressante présentation du film, une interview savoureuse de Bud Spencer ainsi qu'un portrait cinéphile de l'acteur Tatsuya Nakadai viendront prolonger la vision du film, complété par les bandes-annonces des autres titres de la collection "western" de l'éditeur.

L'affiche fait son petit effet, tandis que le verso est complet mais classique, le disque se contentant de reprendre l'habituelle étoile de shérif sur fond marron symbolique de la collection.


Note finale :

  (14/20)


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