Parfois, j’ai du mal à comprendre le monde de l’édition, par exemple on traîne dans la sortie de Malcolm en DVD (je prie pour que ça sorte un jour en France), Galaxy Express aussi est un doux rêve et l’éditeur Kaze, crois judicieux en ce temps où les gens et surtout les jeunes téléchargent à qui mieux mieux, d’éditer une série disponible sur le net et sur une chaîne connu d’un public très restreint (tellement restreint que la chaîne Nolife est en sursis).
Toutefois les membres de la Flander’s company bien qu’ils soient amateurs, sont attachant à l’inverse de Nerdz qui m’horripile, avec leur humour très lourdingue et ras du bitume.
Pour apprécier cette série un minimum, il faut, soit être un vrai geek, soit apprécier les conventions d’animation comme la Japanexpo, notamment les cosplays et apprécier les vidéos amateurs de fans d’animation comme l’excellent France Five qui circulent sur le net (d’ailleurs Trucidator fait une apparition dans cette série).
Ce qui est acceptable sur le net, ne l’est pas forcément sur un écran de télévision ou sur DVD, comme je l’ai dit le jeu d’acteur est vraiment mauvais, c’est normal car dans la vraie vie, ce sont la plupart des enseignants ou des membres du magazine d’Animeland, il faut donc voir cette série pour ce qu’elle est, une série construite avec quasiment aucun argent et fais par un groupe d’ami de façon sympathique et amateur.
Il y a de bonnes idées dans cette petite série, malgré un scénario linéaire et trop « private joke » que seul les initiés peuvent saisir.
L’histoire est simple, une agence de super vilain cherche à former et à recruter des méchants, dans 90 % des épisodes, on voit des gens lambdas demander un poste au DRH, mais ce sont tous des losers avec des supers pouvoirs pourris.
La série est portée par le personnage du DRH, très bien interprété par Frédéric Hosteing qui tient son rôle à merveille.
Objectivement si l’on doit juger la série pour ce qu’elle est, il faudrait lui mettre en dessous de la moyenne, mais ils sont vraiment attachants et sincères dans leur démarche et malgré le jeu d’acteur (dont ils ont conscience) il y a de l’idée et de l’écriture, un bon petit délire que je conseil de voir sur le net, surtout l’épisode 15 (Lumos Papillum) qui mérite un petit passage.
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