Premier long métrage du réalisateur finlandais Pete Riski, "Dark floors" a vu le jour suite à une idée de son ami Mr. Lordi, du groupe de Hard Rock Lordi, groupe assez influencé par Kiss et connu pour avoir gagné le concours Eurovision 2006, avec la chanson "Hard rock hallelujah" et pour leur déguisement de monstres. Le groupe au complet apparaît régulièrement tout au long du film, mais ce n'est pas pour autant que "Dark floors" soit un élément de promotion du groupe, car contrairement à ce que l'on aurait pu attendre, la bande son est très classique et n'est pas composée par Lordi, en dehors de la chanson du générique de fin. Ce qui est exploitée ici, c'est uniquement leur look. Le film, loin d'être une histoire classique de fantômes, bénéficie d'un scénario assez complexe où les protagonistes évoluent dans une dimension parallèle, perdus dans un paradoxe temporel. La réalisation et la photographie sont très soignées et typiques des précédentes réalisations de Pete Riski, que l'on avait pu découvrir à travers les différents clips de Lordi. Les effets spéciaux sont convaincants et les décors sont très réussis. En revanche, le film comporte pas mal de longueurs et est un peu desservi par une interprétation peu expressive, ce qui est dommage, car dans l'ensemble le film est une réussite. On aurait aimé également avoir plus de frissons, car le film ne fait pas vraiment peur. Il se suit toutefois avec intérêt, grâce aux informations distillées au compte-goutte.
Les avis sur "Dark floors" sont assez partagés, mais personnellement j'ai plutôt apprécié, même si je n'en garderai certainement pas un souvenir impérissable.
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