|
|
Titre
:
Là-haut
Version :
Française
Auteur de la critique :
romanticolor
Date de la critique :
30/12/2009
Cette critique a été
visitée
190 fois.
|
Editeur : Disney Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 16/12/2009 Durée du film : 92 minutes
|
|
|
|
Résumé :
Quand Carl, un grincheux de 78 ans, décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s’envoler vers l’Amérique du Sud, il ne s’attendait pas à embarquer avec lui Russell, un jeune explorateur de 9 ans, toujours très enthousiaste et assez envahissant...
|
|
|
|
Avis
Artistique |
|
Avis
sur le film : |
(10/10) |
Dixième long métrage de chez Pixar et ils continuent de se surpasser, difficile de passer après le magnifique Wall-e et pourtant, ce film d’animation est l’un des plus émouvants et touchants qu’il soit.
Ils osent en effet aborder la question de la mort et du deuil, les 10 premières minutes du film, sont d’une très grande poésie. On fait la connaissance d’un petit gamin dans une salle de cinéma des années 20 ou 30 qui rêve d’aventure et de partir en Amérique du Sud comme son héros aventurier. Il fait la rencontre d’une gamine qui partage ce rêve et en dix minutes, on assiste à leur mariage, à leur souhait d’enfants hélas inassouvi, la vie n’étant pas un long fleuve tranquille, ils sont obligés de piocher dans les économies du voyage de leur rêve et très vite viens la vieillesse et Carl Fredricksen perd sa femme bien aimée.
Ayant perdu sa raison de vivre, la solitude le rend acariâtre et reclus, il ne lui reste plus que sa maison et ses objets qui sont des reliques de son passé et lui rappellent sa femme. Il décide donc de partir enfin concrétiser son rêve de jeunesse en emportant sa maison avec des milliers de ballons, mais il n’a pas vu qu’il embarquait avec lui un jeune scout.
Et c’est là, tout le génie de Pixar, le mariage improbable entre la jeunesse et la vieillesse, le duo fonctionne à merveille, ils sont complémentaires et ce jeune scout va apporter beaucoup à Carl, beaucoup plus qu’il ne le pensait.
Heureusement, ils n’oublient pas l’humour, le chien Dug est des plus attachant et ils arrivent même à nous faire rire de la vieillesse.
Un très grand film d’animation, alors que l’on pensait à une morale assez belle mais simple, qu’il n’y a pas d’âge pour atteindre ses rêves, le film au contraire est d’une grande intelligence, c’est beaucoup plus profond que cela et la fin est de toute beauté, au point d’émouvoir. Une très belle métaphore sur le deuil.
|
|
|
Avis
Technique |
|
Avis
sur l'image : |
(3/3) |
|
Avis
sur le son : |
(3/3) |
C’est du Pixar, donc rien à redire, ce film a eu le privilège de sortir en 3D au cinéma. Les images de la maison avec les ballons sur fond de ciel bleu sont de toutes beautés.
|
Il manque un petit DTS pour être aux anges, mais le 5.1 dans les deux langues tient ses promesses plus qu’il n’en faut. La BO est très touchante, à l’image du film.
Et Charles Aznavour apporte un plus indéniable et s’en sort bien avec la voix de Carl.
La langue se règle uniquement par le menu.
|
|
Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(1.5/3) |
|
Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
Je soupçonne Disney, nous inciter très fortement à acheter le Bluray en négligeant les DVD.
Au lancement du disque, nous avons 3 bandes-annonces (dont le teaser de Toy Story 3, prévu pour 2010) avant le menu sonorisé et la maison volante.
Concernant les bonus, c’est un peu léger mais intéressant :
- Passages nuageux (5 min 30) : Un court métrage, toujours aussi inventif et touchant à l’image du film.
- Dug en mission spéciale (VF/VO 4 min 30) : Un court métrage avec Dug (le chien du film), d’ailleurs ce court métrage à un lien direct avec le film.
- L’aventure c’est extra (VOSTF, 21 min 20) : Les repérages du film, au Venezuela, les décors du film existent bel et bien.
- Les nombreuses fins de Muntz (VOSTF, 4 min 40) : Le réalisateur revient sur les différentes idées de fin possible du méchant.
- Commentaires audio du réalisateur et du coréalisateur, passionnants.
- 7 bandes-annonces dont celles d’avant le menu.
|
Comme je le disais, Disney commence à négliger ses DVD, pour pousser vers le Bluray.
C’est vraiment le service minimum, un boîtier amaray bleu marine avec la jaquette reprenant l’affiche du film. Sa tranche porte le numéro 97.
La sérigraphie est extrêmement décevante, le disque est entièrement gris, un retour de dix ans en arrière.
|
|
|
Commentaires concernant cette critique
|
il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique
si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous
|
|
|
|
|
Revenir
à la page d'accueil de la rubrique critique -
|