Jaquette H.R.
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Titre
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Traqué - Edition 2 DVD
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
23/12/2009
Cette critique a été
visitée
32 fois.
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Editeur : Paramount Année de sortie au cinéma : 2003 Date de sortie du DVD : 04/12/2003 Durée du film : 95 minutes Acteurs: Benicio Del Toro
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Résumé :
L.T.Bonham,ex-entraîneur des Forces Spéciales,vit retiré dans une forêt de l'Orégon jusqu'au jour où le FBI lui demande son aide sur une affaire de meurtres.Les victimes ont été tuées à l'arme blanche,d'une manière qui suggère un rituel.A la vue des photos des victimes,L.T. a le sentiment que ces assassinats n'ont pu être commis que par un seul homme:Aaron Hallam,un de ses anciens élèves,le meilleur,le plus dangereux...Commence alors une redoutable chasse à l'homme entre le maître et son élève le plus doué...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Devant ces dernières paroles bibliques, une bizarre sensation nous envahit au défilé du générique, pas une sensation de déception ni de frustration, mais plutôt une interrogation sur sa fabrication.
Le réalisateur présente d'une manière très violente, le premier personnage Aaron Hallam. Dans une vision de l’enfer, nous assistons longuement et méthodiquement à travers ses yeux, au massacre d'un village se situant au Kosovo justifiant pleinement l'interdiction aux moins de 12 ans. Cette éradication ethnique va dégoupiller le bonhomme qui perd lors de cette mission sa raison. Le second personnage L.T. Bonham, nous est présenté comme quelqu'un proche de la nature, son intervention pour sauver un loup en témoigne. Le meurtre sauvage de 2 chasseurs-nettoyeurs perpétré par Aaron va amener L.T. sur ses traces, jadis il fut son instructeur et la police compte sur lui pour retrouver ses traces.
La première « rencontre » débouche sur un combat chorégraphié de main de maître, le respect entre les 2 hommes est bien présent, presque celle d’un père et de son fils et achève cette première partie remarquablement maîtrisée dans sa mise en scène. Son arrestation et son évasion vont malheureusement faire plonger le film dans une seconde partie plus prosaïque et surtout amener des plans raccords extravagants. Il suffit de revoir l’évasion d’Aaron en voiture, il y a de l’embrouille dans le montage, même chose pour Tommy Lee Jones, on le voit tremper jusqu’aux os et dans le plan qui suit sec et parfaitement coiffé. La traque qui s’ensuit débouche sur un clone de rambo qui n’en avait pas besoin, le piège tendu avec ces troncs d’arbre en devient risible. Heureusement, le réalisateur évite la surenchère pour terminer comme il a commencé, par un duel admirablement chorégraphié même si le combat s’éternise anormalement compte tenu des machines à tuer en présence, sans doute pour cadrer dans le conventionnel duel épique.
Derrière l’action se pose le sujet plus grave de ces hommes qu’on forme à tuer sans se soucier des dégâts psychologiques qu’ils subissent. Tommy Lee Jones précise justement « le plus dur n’est pas de tuer, mais de savoir s’arrêter » Sans doute par rédemption s’est-il totalement rapproché de la nature, le sauvetage du loup est peut-être une manière de laver sa conscience de ses enseignements contre nature, mais il fuie également un système ayant profité de ses connaissances à des fins politiques. La main tendue par son élève et ses appels au secours restés sans réponse démontre la fragilité de l’homme face à sa conscience, lorsqu’il brûle les lettres il sait au fond de lui même qu’il a échoué et failli à un fils spirtuel ayant besoin de son aide.
La performance de Tommy Lee Jones est une nouvelle fois remarquable, c’est un réel plaisir de voir évoluer le personnage, Benicio Del Torro relève le défi de ne pas se faire « manger » par la star, son extraordinaire performance dans « Traffic » lui avait déjà permis de sortir des rôles de petit frappe, c’est donc bien une confirmation. On peut juste regretter une apparition trop furtive de Connie Nielsen qui tient très bien la route malgré tout.
La mise en garde sur certaines scènes difficiles est de mise, un montage tiré par les cheveux ôte quelque peu la lisibilité d’un scénario pourtant intéressant, Traqué reste malgré tout un bon film d‘action.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(3/3) |
La copie est agréable jouant pleinement avec les différentes lumières, l’image dispose également d’un solide contraste donnant une belle profondeur.
[ Voir
le Top Image pour ce DVD ]
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5 pistes sont proposées dont le DTS pour la VF et c’est un vrai régal. Dès le prologue et le déchaînement de l’enfer, le home cinéma est mis à rude épreuve et distille les sons sur chaque voix avec une superbe limpidité. La scène dans le bois avec les « chasseurs » nous donne l’occasion de nous retourner, la spatialité est totale, les effets s’opèrent à 360°, enfin les surrounds sont réellement mis à contribution !
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2.5/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
Sur le premier DVD on retrouve les commentaires audio du réalisateur pas avare en détail, ce dernier se prête parfaitement au jeu en nous éclairant sur certains choix, on retrouve également 5 bandes annonces.
Sur le second, on retrouve un long portrait du réalisateur (58’58) entrecoupé d’interviews et extraits d’époque.
« Au coeur de traqué » (30’20) est découpé en 4 modules, on reprochera une certaine redondance pour peu que l’on a suivi les commentaires audio mais si ce n’était pas le cas la rencontre avec ce vrai traqueur s’avère intéressante. Le making of lui est redondant avec le précédent sujet et flirte franchement avec la pure promotion. Pour les 6 scènes coupées, je pense que la première ainsi que la 5 avaient leur place, la scène 3 permet d’étayer ma perplexité sur les raccords, ce n’est plus perceptible mais vraiment flagrant. On termine par la bande annonce
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L’étui et la jaquette sont identiques, l’impression dégagée reflète parfaitement le sujet, une vraie réussite. Les sérigraphies mettent astucieusement en opposition les deux protagonistes, la retouche surtout pour les suppléments n’est pas franchement réussie, on trouve un peu de tout, de la surexposition et des contrastes beaucoup trop prononcés. Les logos et les mentions légales sont assez discrets
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