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CRITIQUE DVD


LE JOUR DU JUGEMENT - COLLECTION WESTERN




Titre : Le jour du jugement - Collection Western

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 15/12/2009

Cette critique a été visitée 130 fois. Aide

 

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Année de sortie au cinéma : 1971
Date de sortie du DVD : 16/06/2005
Durée du film : 88 minutes


Résumé : A la fin de la guerre civile, un officier yankee rentre chez lui où il retrouve sa maison détruite, sa femme et son fils tués. Il récupère seulement le jouet mécanique de son fils, qui ve rythmer se vengeance. Il va alors dépister et tuer chaque meurtrier un par un, ce qui le mènera au chef de la troupe...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7/10)

A partir d’une intrigue au fond très basique surfant sur le thème de la vengeance, ce "Le jour du jugement" va adopter une narration se voulant énigmatique tournant autour de son personnage principal qui ne restera mystérieux que pour ceux qui vont subir son courroux, mais le réalisateur italien Mario Gariazzo va donner au métrage une touche onirique et presque fantastique forte et très symbolique, piochant ici ou là dans des relents bibliques qui viendront concurrencer quelques passages bien prenants et astucieusement agencés.
Le script va suivre la vengeance d'un soldat revenant de la guerre civil contre ceux ayant tué sa femme et son fils en incendiant sa maison.
Le métrage va tout de suite avancer son personnage principal, un militaire dont nous ne connaîtrons jamais le nom rentrant chez lui pour trouver sa maison en ruines, victime d'un incendie, le laissant ainsi fouiller rapidement les décombres pour une première séquence résolument lugubre et triste. Sans transition, nous allons ensuite retrouver cet home se rendant chez un fabricant de cercueils pour lui en acheter quatre et l'inciter à continuer d'en fabriquer avant qu'il se rende dans l'arrière-boutique d'un saloon où sans aucune forme de procès il va abattre quatre joueurs attablés en pleine partie de poker, laissant quatre cercueils dans la rue devant l'entrée du saloon.
Ces premières séquences seront suivies par l'enterrement des victimes, nous laissant ainsi faire la connaissance du shérif local, déjà bien ennuyé par ces morts mystérieuses et dont le coupable demeure introuvable en plus de ne pas pouvoir avoir été identifié par le tenancier du saloon, et encore guère rassuré par le fossoyeur local creusant un autre tombe suite aux conseils d'un étranger.
L'intrigue va ensuite laisser le personnage principal continuer à abattre divers groupes d'individus pour peu à peu nous laisser entrevoir son mode opératoire rythmé par le son d'un jouet représentant un singe jouant de tambour grâce à un mécanisme au ressort usé, tout en conférant une aura quasiment surnaturelle à cet homme qui laissera à chaque fois des cercueils destinés à ses victimes, quant il ne se cachera pas sous les traits du fossoyeur auquel il aura voler les vêtements et la carriole. Il n'hésitera pas non plus à sauver provisoirement d'une exécution un condamné à mort afin d'avoir le plaisir de l'exécuter lui-même, non sans avoir été auparavant obligé de se battre à mains nus avec lui, ou à se travestir en indien pour pouvoir prendre part à un spectacle donné par une troupe itinérante et ainsi tuer une autre proie.
Le tournant de l'intrigue arrivera avec la rencontre avec une indienne faisant partie de cette troupe débarquée en ville avec qui il va sympathiser et ainsi nous dévoiler son passé et les motifs de sa vengeance resserrant son étau autour du chef de la bande ayant brûlé sa maison et tué sa femme, une indienne, et son fils, laissant une dernière partie venir avancer quelques petites surprises et mettre en avant des connivences inattendues.
Bien entendu, le spectateur aura forcément une longueur d'avance sur les différents protagonistes et notamment ce shérif dépassé par les événements et devant subir le gronde croissante des habitants de sa ville au fur et à mesure que les cadavres vont s'accumuler, en connaissant aussi bien les motifs de l'étranger que sa manie de se déguiser pour pouvoir approcher ses victimes, faisant de la sorte tomber à plat une des principales révélations du métrage.
Mais cela n'empêchera pas Mario Gariazzo de nous gratifier de séquences formellement très réussies (le flash-back ou encore plusieurs mises à mort maniant des arrêts sur image convaincants) et dotées d'un suspense réel, telle cette attaque de la carriole, dans laquelle quatre fuyards espérait échapper à sa vengeance, qui sera bien prenante et tendue, tandis que la surprise finale, quand même probable et donc anticipable, expliquera pleinement les motifs des assassins de la famille de l'étranger, guidés par un racisme primaire typique des westerns de l'époque qui sera ici bien entendu largement fustigé, principalement grâce à cette indienne mise en avant avec sa rencontre avec le personnage principal.
Si l'intrigue se focalisera essentiellement sur l'étranger et sa vengeance, les seconds rôles demeureront assez croustillants, comme ce shérif semblant apprécier énormément les demoiselles au point de devenir voyeur ou encore cet adjoint méritant qui sera hélas complètement sous-exploité, tandis que les tueurs d'indiens offriront au métrage une série de "gueules" caractéristiques et très visuelles. Mais le personnage le plus marquant sera de manière évidente ce fossoyeur au discours biblique (qui retentira jusque dans le titre du film…) engagé et de mauvaise augure qui accaparera littéralement l'attention à chacune de ses apparitions auréolées d'une aura aussi mystique que mystérieuse.
Le métrage avancera une certaine violence avec des duels réguliers et quelques bagarres, avec même un brin de sadisme avec la torture subie par l'indienne, tandis qu'un soupçon d'érotisme viendra dévoiler la poitrine d'une partie des charmantes actrices du film pour y associer évidemment le shérif.
L'interprétation est plutôt convaincante, avec un Ty Hardin énigmatique et monolithique dans le rôle de l'étranger et tandis que nous retrouverons avec plaisir Gordon Mitchell. La mise en scène du réalisateur arrive à donner un rythme presque régulier à l'ensemble malgré un art de l'ellipse parfois quelque peu gênant, tout en parsemant le métrage de plans et d'effets probants (les arrêts sur image, par exemple).
Donc, ce "Le jour du jugement" restera un western largement honnête qui se suivra facilement et sans ennui pour au contraire réussir à captiver par son atmosphère étrange à la lisière du fantastique et ses protagonistes hauts en couleurs.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2/3)

L'image est nette sans défaut notable.

La bande-son est mitigée, avec des dialogues en sourdine et des craquements audibles mais heureusement sporadique, tout juste compensés par une partition musicale plutôt inspirée d'Ennio Morricone.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un bon graphisme, tandis qu'en bonus, on pourra suivre une courte mais intéressante présentation du film ainsi que la bande-annonce suivie de celles des autres titres de la collection "Western" de l'éditeur.

L'affiche a un impact certain, tandis que le verso est complet mais assez classique, le disque reprenant juste les couleurs marron typiques de la collection avec cette étoile de shérif en toile de fond.


Note finale :

  (13/20)


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