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Titre
:
S.W.A.T. Unité d'élite
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
02/12/2009
Cette critique a été
visitée
439 fois.
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Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 2003 Date de sortie du DVD : 03/06/2004 Durée du film : 117 minutes Acteurs: Colin Farrell
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Résumé :
Si Dan Harrelson revient dans l'unité d'élite S.W.A.T., c'est pour former une nouvelle équipe dont il aura la charge. Contre l'avis de sa hiérarchie, ce vétéran regroupe de jeunes agents déjà intégrés, T.J. McCabe, Michael Boxer, mais aussi quelques éléments au caractère bien trempé. L'accumulation de fortes personnalités promet une équipe aussi explosive que les situations qu'elle est censée déminer...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(4/10) |
Clark Johnson nous fait découvrir pendant 2 heures, un film-reportage sur une unité d'élite le S.W.A.T.
Le prologue nous plonge immédiatement dans l'action, un duo très entreprenant et outrepassant les ordres décide de prendre certaines initiatives dans le but louable de sauver les otages. Initiatives qui vaut le renvoi de l'un et la mise au placard de l'autre pour un bon bout de temps. Dan Harelson fait son petit retour dans l'unité et compose ce qu'il lui semble de mieux pour constituer son équipe.
Pas besoin d'approfondir un scénario entièrement voué au plébiscite de ce corps d'élite, la mise en scène ne reposant que sur les différents types d'interventions que peuvent rencontrer ces hommes surentraînés. Derrière ces beaux mouvements de lâchés de corde, ces roulés-boulés au tir, nous assistons médusés à un assemblage de scène sans saveur, les acteurs ne sont là que pour promouvoir encore une fois une force d'intervention très persuasive pour les terroristes en tout genre mais certainement pas pour le spectateur.
On nous parachute un guignol de parrain sous les traits d'un olivier Martinez bien fade, sa promesse d'une prime de 100 M$ à qui le délivrera nous amène une cascade de fusillades sans âmes, le but étant de nous en mettre plein la vue. Les incohérences jalonnent ce scénario comme cette scène où l'ex partenaire de Jim Street a tout loisir de le liquider, préférant l'attacher au volant pour mieux le piéger ensuite avec une mine. La seule réussite de cette entreprise est de nous épargner une romance convenue.
Le casting ne sauve pas la mise, Samuel L. Jackson joue les voyeurs de luxe, Colin Farrell est bien le seul à y croire mais face à une telle mise en scène le pauvre n'a aucune chance.
Au final ce divertissement formaté à la sauce documentaire, qu'on imagine supervisé par le S.W.A.T., se trouve être désamorcé de tout intérêt et de tout suspens, les effets pyrotechniques servant de leurre pour palier à une mise en scène affligeante.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(3/3) |
Je n’ai pas grand chose à reprocher à cette copie disposant d’un contraste bien soutenu, quelques plans ne sont pas toujours irréprochables dans la netteté mais l’ensemble est réussi.
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Un beau travail a été effectué sur les différentes pistes. La VF dispose d’un excellent dynamisme, la bande originale très riche et parfois très électrique remplit parfaitement la pièce et les effets pyrotechniques ciblent parfaitement les surrounds et le caisson.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
Plutôt bien chargé en bonus, même si la qualité n’est pas toujours là. On démarre avec les commentaires du réalisateur et les acteurs, puis le premier reportage se consacre à la fusillade du début (9’07) se basant sur un fait divers réel. On nous présente ensuite la série originale (7’00) dont le film tire son « essence ». Le making of (21’42) est composé de 3 volets, les acteurs, l’entraînement et enfin les vrais policiers, tout cela sent bon le promotionnel et la complaisance. On a droit ensuite à 8 scènes coupées, seule « dans le vestiaire » pouvait avoir sa place. « 6th Street Bridge: réussir l’impossible » (5’23) nous apprend que l’avion était un effet numérique, on y aurait pas penser. « Les armes utilisés » se révèle le bonus le plus fun dans sa présentation, complètement interactif, on nous donne un petit cours sur les armes et les effets sonores souhaités avec au final les sons et l’analyse des scènes.
Le bêtisier ne fait vraiment pas dans la dentelle et n’a pas grand intérêt, on termine par les filmographies et la bande annonce trompeuse, car plutôt bien faite.
[ Voir
les Bonus Cachés pour ce DVD ]
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La jaquette ne fait pas vraiment dans la nouveauté, à noter qu’entre l’affiche et la jaquette, Colin FARRELL a perdu ses lunettes. La sérigraphie reprend la jaquette dans une excellente définition, les logos nombreux sont bien regroupés et ne nuisent pas trop à l’ensemble.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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