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CRITIQUE DVD


THE VAMPIRE LOVERS




Titre : The vampire lovers

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 25/11/2009

Cette critique a été visitée 140 fois. Aide

 

Editeur : Sidonis
Année de sortie au cinéma : 1971
Date de sortie du DVD : 12/04/2005
Durée du film : 91 minutes


Résumé : Carmilla, une princesse vampire, parvient à se faire accepter dans une famille où elle devient l’amie et la confidente de la fille de la maison. Mais le général Von Spielsdorf veille.
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Produit par la célèbre firme anglaise "Hammer" désireuse de se dévergonder quelque peu pour coller à l'air du temps, le "The vampire lovers" va adapter le court roman de Sheridan Le Fanu, "Carmilla" pour suivre une trame en fait assez classique et quand même prévisible qui vaudra surtout pour ces quelques petites touches érotiques ou sanglantes baignant dans l'ambiance gothique magistrale tandis que l'interprétation restera exemplaire.
Le script va laisser une femme vampire, Carmilla, se lier d'amitié avec des demoiselles qu'elle va charmer et bien entendu vampiriser.
Dans sa splendide séquence d'introduction, le métrage va permettre en voix-off au Baron Hartog de nous conter sa vengeance suite à la mort de sa fille, tuée par la famille Karnstein qu'il soupçonne être des vampires et pour prouver ses dires, il va se rendre au château en ruines de ceux-ci à la nuit tombée et guetter une forme spectrale qui ne tardera pas à sortir de sa tombe pour être entraînée dans un piège tendu par Hartog, mais ce sera finalement une très belle jeune femme en nuisette qui se présentera devant lui et il ne devra son salut qu'au crucifix ornant son torse qui lui permettra de ses ressaisir alors qu'il allait succomber au charme de cette vampire qu'il finira par décapiter. Cette introduction sera de toute beauté dans ce style gothique inégalable qui avancera notamment cette forme spectrale terriblement visuelle et marquant.
Sans transition le métrage va s'installer dans la demeure du général Spielsdorf pour y suivre le bal donné à l'occasion de l'anniversaire de sa nièce Laura et l'arrivée de la Comtesse Karnstein accompagnée de sa fille Marcilla vers qui tous les yeux vont se tourner en raison de sa grande beauté. Avec un prétexte douteux la Comtesse va réussir à ce que Carmilla se retrouve invitée à rester chez les Spielsdorf en compagnie de Laura. Les deux jeunes femmes vont bien entendu sympathiser mais brusquement Laura va se mettre à faire des cauchemars au cours desquels elle est attaquée par un énorme chat gris, pour bientôt tomber malade. Ce ne sera qu'après sa mort que le médecin de famille remarquera les traces de morsure typique des vampires qu'elle portera sur son sein, tandis que Carmilla aura comme par enchantement disparu.
Mais pas pour longtemps puisque nous allons la retrouver rapidement au sein d'une autre famille, les Morton, où elle sera invitée suite à un accident opportun ayant permis à Carmilla de rencontrer la fille de la famille, Emma, pour ne pas tarder à reproduire le même scénario afin d'envoûter la jeune femme et se nourrir de son sang.
La trame de l'intrigue suivra un cheminement assez inhabituel en plaçant cette introduction isolée pour ensuite prendre chez de nouveaux personnages presque brièvement avant de rebondir ailleurs, en laissant de fait une longueur d'avance au spectateur qui connaîtra évidemment la nature de la menace qui va peser sur la douce Emma, avec cette Carmilla qui cherchera à la séduire dans des relents saphiques ici évoqués clairement pour trouver une opposition attendue qui débouchera sur un final remarquable sur la forme (avec une autre remarquable séquence gothique retournant au château en ruines des Karnstein) mais classique dans son fond avec la destruction attendue du vampire.
Par contre, le métrage tranchera avec la retenue habituelle des productions "Hammer" en imposant un érotisme certes quelque peu désuet aujourd'hui mais osé pour l'époque en dénudant intégralement Carmilla devant la caméra à plusieurs reprises pour ne pas hésiter non plus à dévoiler la poitrine des victimes et laisser la caméra flirter avec des décolletés avantageux, mais cet érotisme restera porteur d'une élégance raffinée et ne paraîtra jamais vulgaire, loin de là, même lors de scènes intimistes entre Carmilla et ses proies qu'elle charmera de manière sensuelle. Il en ira de même au niveau de la violence ici presque graphique lors de décapitations de vampire saignantes ou pour laisser les mortels enfoncer des pieux destructeurs dans le cœur des vampires de manière assez sanglante.
L'intrigue proposera également des scènes de terreur classique avançant des duels entre Carmilla et ceux qui vont chercher à contrarier ses plans, avec notamment cette terrible attaque du médecin de famille dans la forêt, tout en respectant une ambiance gothique omniprésente et toujours aussi remarquable dans ces décors typiques mais on pourra regretter un certain essoufflement de la dernière partie qui aura tendance à devenir quelque peu confuse et surfaite.
L'interprétation est largement convaincante, avec Ingrid Pitt qui incarnera une Carmilla envoûtante et charmante mais qui sera quand même largement concurrencée par le charme de Madeline Smith qui jouera une adorable et innocente Emma, laissant à Peter Cushing un second rôle tout à sa mesure. La mise en scène de Roy Ward Baker est plaisante, élégante dans ses mouvements de caméra. Les quelques effets spéciaux resteront rudimentaires et visibles tout en apportant une certaine audace pour l'époque.
Donc, ce "The vampire lovers" se suivra sans mal et restera même largement agréable par ses petits débordements graphiques et par son ambiance gothique remarquable !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans défaut d'origine visible.

La bande-son est cohérente, avec une partition musicale classique mais adaptée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un excellent graphisme tandis qu'en bonus, on pourra suivre une intéressante mais quelque peu fastidieuse présentation du film par Alain Schlockoff, ainsi que la bande-annonce originale du film.

La splendide affiche, bien que mensongère, aura un impact évident, tandis que le verso sera complet mais plutôt classique. Le disque reprendra de manière efficace l'affiche avec des détails très nets et guère gênés par des logos bien disséminés dans l'ensemble et tandis que les mentions sont très discrètes.
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Note finale :

  (13.5/20)


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