La catastrophe se déclenche dès les premières secondes du film, on a à peine le temps de faire connaissance avec les protagonistes dont David Drayton, un artiste-illustrateur (remarquez le gros clin d’œil aux grands films fantastiques comme « The Thing ») qui se trouve enfermé avec de nombreuses personnes et son fils dans un petit supermarché.
Tout ceci, à le mérite, de mettre en situation et d’instaurer l’angoisse, on n’a pas le temps de réfléchir ou de se prendre d’amitié pour l’un et l’autre des personnages, on est dans la même situation qu’eux, on ne connaît personne et on ignore absolument tout de ce brouillard angoissant.
Car à l’extérieur de ce supermarché, c’est le néant, un brouillard tellement épais qu’on ne voit rien à cinq centimètres à la ronde, ils pensent que le plus dangereux est sa probable toxicité, mais il s’avère que des petites bébêtes habitent dedans et ne sont pas des plus sympathiques.
Comme souvent dans les livres de Stephen King, le danger se trouve à l’extérieur, mais aussi et surtout à l’intérieur, la peur peut faire disjoncter la plupart d’entre-nous et amener à croire n’importe quoi et n’importe qui. Manque de pot, se trouve dans ce magasin, une folle, une fanatique religieuse, qui prête à rire au début, mais qui s’avère oppressante et inquiétante avec les minutes qui passe car absolument imprévisible.
Ce film qui ne paye pas de mine est un petit bijou du genre, qui se démarque par sa fin d’une rare violence. L’une des meilleures adaptations du maître de l’horreur, à classer avec Misery.
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