« C’est un beau roman d’amitié qui commence, entre nous deux… » cette fameuse chanson d’Elsa résume à la perfection, la relation des deux protagonistes du film, Flor (Paz Vega) la Mexicaine et Adam Sandler.
Sur le papier, l’idée est bonne, une Mexicaine qui ne pipe pas un mot d’anglais, est embauchée comme gouvernante dans une famille aisée typiquement américaine qui ne pipe pas un mot d’espagnol.
Oui mais voilà, cette bonne idée est étouffée par un scénario soporifique au possible, de plus elle apprend assez vite l’anglais, l’idée de départ est donc vite essoufflée. Il existe des moments amusant, notamment avec sa fille qui sert de traductrice et une petite critique gentillet de la complaisance américaine qui s’apparente à de la manipulation.
Mais Tea Léoni qui joue la femme d’Adam Sandler, est non seulement agaçante, mais dénouée d’intérêt, on voit une femme, prise de tête au possible qui commence à déprimer en faisant l’amour, qui trompe son mari (oh ! La surprise, on a déjà deviné avec qui dès les premières secondes et qui plus est avant qu’elle le sache elle-même) et pire qui l’ignore, sans parler qu’elle martyrise ses enfants pour en faire des apollons ou des génies.
Flor est une femme parfaite comparée à elle, oui mais voilà, la morale bien-pensante américaine, la religion de Flor, la gentillesse ou la trop grande bêtise d’Adam Sandler (pléonasme) rend ce film insipide transpirant de bon sentiment.
Un film faiblard, ennuyeux mais heureusement la morale est sauve, on ne l’a même pas égratignée. Décevant pour le réalisateur de « Pour le pire et pour le meilleur » qui avait osé franchir le politiquement correct.
|