Si vous aviez la possibilité de posséder une télécommande vous permettant de zapper les moments désagréables de votre vie, en disposeriez vous ?
Voilà ce que nous propose Franck Coraci sur un sujet maintes fois rebattu, la famille, avec il faut bien le dire peu de réussite
Michael Newman, jeune architecte, se démène dans son travail pour faire vivre sa famille hélas aux dépens de celle-ci. En rentrant dans un mystérieux magasin, l’occasion lui est donnée au travers d’une télécommande universelle de sélectionner à volonté les plages de sa vie.
La seule originalité du sujet réside dans cet objet si courant aujourd’hui et qui facilite tant notre confort. Cette fameuse télécommande amène dans le film quelques rares moments savoureux vite détruits par une cascade de scènes d'une vulgarité consternante.
Le message « profitez de tous les instants » nous est enfoncé au burin, les sourires eux, sont extraits au forceps, un comble pour une soi disante comédie.
Dommage, voilà le mot qui nous vient à l’esprit au début du générique de fin, car le sujet mettait sur la table pas mal de problèmes de notre vie courante, sujet hélas balayé d’un revers de main au profit de numéros d’acteurs pathétiques.
Car côté casting c'est une catastrophe, Adam Sandler tente d'imiter Ben Stiller sans aucune réussite, sa scène sur le bureau de david Hasselhoff est affligeante. Depuis sa disparition d’alerte a malibu, ce même David Hasselhoff boit la tasse sous toutes les formes, une chose est sure lui non plus n’a pas peur du ridicule. Christopher Walken dans le rôle de l’ange formaté joue dans l’alimentaire, idem pour notre Fonzie-Henri Winkler. La seule à faite tâche dans cette distribution est la magnifique Kate Beckinsale, la seule à assumer à peu près son rôle d’actrice, on a hâte de la revoir dans quelque chose de plus consistant, ce qui ne sera pas bien difficile.
Franck Coraci zappe son sujet au profit d’une comédie grasse et indigeste, A part kate beckinsale où la pause s’impose, vous risquez d’abuser des passages en accéléré !
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