Le colonel (ou Major ? Ça dépend du moment) Mc Coy (Chuck Norris) est de retour, cette fois-ci après avoir rendu justice au nom des Etats-Unis au Moyen-Orient dans le premier opus en réduisant au silence Abdul. Il doit s’occuper du plus ridicule méchant de l’histoire du cinéma Ramon Cota (Billy Drago) qui cabotine et surjoue sans outrance, ça le rend même sympathique malgré le fait qu’il aime tuer les gens, violer les femmes et tuer des bébés pour y mettre des kilos de cocaïne.
Billy Drago est une sorte de Tony Montana du San-Carlos, pays imaginaire de l’Amérique du sud ou central, bien que ça ressemble à tout sauf à l’Amérique, ils ont beaux baragouiner en espagnol, ça ressemble très fortement à l’Asie, que ce soit la végétation qui ressemble à ce que l’on peut voir dans Apocalypse Now, aux habitations en paille typiquement asiatique et surtout aux figurants qui sont tous typés oui, mais d’Asie, y compris leurs habits, autant leur mettre des chapeaux pointus, le doute ne serait plus permis.
On n’est plus à cela près, il est vrai que les Américains voyagent rarement en dehors de leur pays.
Billy Drago est donc quelqu’un de vraiment très méchant, encore plus qu’Abdul et ça énerve les Etats-Unis, ils ne veulent pas qu’il inonde leur beau pays de cocaïne, donc ils décident en bafouant l’intégrité territorial du San-Carlos, d’envoyer le groupe Delta-Force, en faite seulement Mc Coy, pour qu’il fasse le ménage avant que le nouveau général (oui, ils ont osés remplacer Lee Marvin, mais on ne perd rien au change, celui-là est encore plus drôle, même hilarant) avec son bel hélicoptère dégomme les champs de coca avec un certain plaisir non dissimulé.
Pendant ce temps, Mc Coy, met les pieds dans le plat avec Quiquina, une jeune amérindienne (si on en croit le scénario) en parlant de sa famille alors qu’il sait éperdument que Ramon a bousillé la vie de la jeune femme (voir plus haut).
A lui seul, il dégomme tous les sbires, il libère les otages américains et rend la justice avec une fin des plus risibles.
Un bon nanar, autant le premier était amusant mais quelque peu soporifique, là on atteint toute la quintessence du n’importe quoi avec des mauvais acteurs (le général, Billy Drago, Chuck…), un scénario abrutissant et risible, des dialogues de haut niveau « Prends ça dans le cul ! », Chuck Norris qui est une attraction à lui seul, une vision de l’Amérique comme on adore détester et une musique naze. Tout cela rend ce film hilarant, à voir au treizième degré pour l’apprécier.
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