Que serait-ce un film avec Chuck Norris sans bazooka ?
Dans les années 80, les Américains se méfiaient déjà des iraniens et des islamistes, mais apparemment pas suffisamment, ils auraient dû écouter le chef Abdul « Un jour, on attaquera Washington ! Un jour !» Etrange prémonition, s’il en est.
Maintenant parlons de l’histoire, du scénario, alors qu’un avion de ligne est détourné vers Beyrouth, par Abdul et Mohamed, le président des Etats-Unis d’Amérique quant il ne reste plus de solution, quant il ne reste plus aucun espoir, il fait appel au colonel Nick Alexander (Lee Marvin) et le major Mc Coy (Chuck Norris) du groupe Delta Force.
Comme on peut le deviner Abdul et Mohamed, ne sont pas des gentils et pire, ils sont antisémites, ils découvrent avec stupeur que l’avion de ligne est habité par des Israélites, horreur, ils demandent donc à l’hôtesse de l’air allemande (comme il fait exprès) de réunir les israélites à l’avant de l’appareil, la pauvre, c’est un gros cas de conscience, car son pays il y a une petite quarantaine d’année, ils n’aimaient pas trop ces gens là.
Après avoir séparé les Levy, Strauss, Bergman et tous ceux dont leurs noms de famille se terminent par un Y ou AN, (parfois c’est inutile, il reste encore le numéro gravé sur leur bras) des autres, ils débarquent enfin à l’aéroport de Beyrouth où Sherlock Holmes a dit par téléphone au colonel, combien de terroriste ils étaient (véridique).
Le groupe Delta Force, ne fait rien à moitié, pour libérer les otages dans un pays hostile, ils envoient la grosse armada, mais que d’argent de perdu, car Chuck Norris à lui seul, libère tous les otages et dégomment 90 % des terroristes qui sont décidément sans pitiés car ils ont tué des gentils orthodoxes. On assiste à des poursuites dans les rues de Beyrouth avec des figurants qui courent en essayent de garder leur serviette sur la tête.
Puis on offre à Chuck un beau joujou, il va pouvoir faire son super tonnerre, une belle moto avec des missiles intégrés à l’avant mais attention aussi à l’arrière, ce n’est pas rien, dès lors, il se sent invincible, il fait face à un escadron remplis de terroriste pour les stopper à lui seul, bien sûr parfois il se la pète en roulant uniquement sur la roue arrière.
Rendons hommage aux dialogues à base de « C’est moi que tu cherches ? »
Delta force est une aventure explosive bourrée d’action non-stop (dixit la jaquette) mais aussi de moments poignants. A votre avis lorsque dans un tel film, un jeune dit « j’ai envie de revoir l’Amérique ! » Que vas t’il se passer ? Oui, vous avez effectivement raison, les ficelles scénaristiques sont tellement grosses qu’elles ressemblent à des cordes.
Je vous rassure, tout se termine bien à la fin (sauf pour le jeune en question) ils chantent tous en chœur « America, America, America… »
Si vous avez apprécié ce film, sachez que le deuxième est encore plus drôle.
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