Jaquette H.R.
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Titre
:
L'ombre d'un soupçon
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
18/07/2009
Cette critique a été
visitée
745 fois.
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Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 1999 Date de sortie du DVD : 11/07/2000 Durée du film : 128 minutes Acteurs: Harrison Ford Kristin Scott Thomas
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Résumé :
Dutch Van Den Broeck, sergent au département des affaires internes de la police de Washington, et Kay Chandler, membre du Congrès en campagne pour sa réélection, n'auraient jamais du se rencontrer. Jusqu'à cet accident d'avion où chacun d'eux perd son conjoint. Dutch mène sa propre enquête. Stupéfait, il découvre que sa femme, Payton, et le mari de Kay, Cullen étaient assis côte à côte dans l'avion, enregistrés sous un même nom d'emprunt comme mari et femme. Dutch et Kay, aux mentalités fort différentes, vont devoir affronter un secret qui menace de les détruire.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(5.5/10) |
Sydney Pollack nous propose la rencontre d'un couple au travers de leur conjoint respectif, dont la mort subite est aussi brutale que la découverte de leur infidélité.
Le moins que l'on puisse dire est que la mayonnaise a du mal à prendre. Vous annoncer la mort de votre conjoint tout en découvrant dans les secondes qui suivent qu'il vous trompait doit être un curieux mélange de sentiments. Découvrir pourquoi, semble être l'obsession de ce flic joué par Harrison Ford, qui va mener cette adultère comme une enquête, mais son entêtement à remonter les pièces du puzzle de cette liaison sonne plutôt faux. On comprend très vite que cette obstination est un prétexte afin que le couple-vedette se rencontre, ces deux êtres meurtris vont finalement se rapprocher au forceps, débouchant notamment sur une scène d'amour assez brutale dans un parking, aseptisée de sentiments. Cette quête de la reconstruction ne nous convainc guère, pas plus que l'enquête policière ni la campagne électorale, tout semble être survolé sauf le temps du film qui accuse de sérieuses longueurs par moment. Heureusement, Kristin Scott Thomas est là pour limiter la casse, elle illumine de sa classe chaque apparition à l'écran, séduire cette femme doit être quelque part la quête du Graal, Harrison Ford l'ayant découvert dans la dernière croisade d'Indiana Jones, c'est sans doute pour cela qu'il passe à côté du sujet, même si force est de constater que son rôle reste difficile.
Ces "coeurs aléatoires" symbolisent finalement le sentiment d'intérêt de cette tiède et longuette amourette dont on ne retiendra pas grand chose.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
Une image relativement correcte, les couleurs froides sont en adéquation avec le sujet, on note cependant par moment pas mal d'artefacts.
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On est en présence d'un 5.0 de bonne facture, aussi bien en VF qu'en VO. La bande originale très agréable reste limpide avec une bonne spatialisation.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0/1) |
Pas mal de bonus sont présents sur cette galette. Le making of restant le sujet majeur hormis les commentaires du réalisateur. Le couple vedette et le réalisateur assument totalement, sans éviter la complaisance d'usage, néanmoins on suit avec un intérêt certain le reportage. 3 scènes coupées sont expliquées, la dernière même si elle n'apportait rien à l'intrigue est malgré tout savoureuse. On retrouve les filmographies et bandes annonces ainsi que la BOF isolée.
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Une jaquette remodelée en la circonstance pour la vidéo. La jaquette s'arrête au visage de Kristin Scott Thomas, alors que l'affiche montre le couple s'enlaçant. Le slogan a lui aussi changé, on passe de la rencontre impossible d'un couple à une version vidéo qui privilégie l'enquête. Le moins que l'on puisse dire est que la couverture est largement tirée sur Harrison Ford, à tort vu la qualité d'interprétation de l'actrice et l'ensemble reste d'une affligeante banalité. La sérigraphie reproduit le verso de la jaquette, dans une bonne définition mais avec des logos voyants au point de prendre les 2/3 de la galette.
L'ensemble visuel est de piètre qualité
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